Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Pan pan Juin poignardé

Il y a des mois fin de saison où, c’est bien connu, tout vous tombe dessus. Octobre, janvier ont ainsi une solide réputation d’écorcheurs. Mais cette année, sous la glorieuse férule de ces nantis qui de l’aveu de Berry confondent portefeuille et portefeuille, nous pompant l’air et la popoche, le pompon revient de loin à ce mois de juin sans peur et sans reproche.
Passe encore, et passent forcément, le festival de Hamra, la fête de la zizique, Wolfensohn le bien nommé, Mahatir le contractuel ou le Prince tutélaire, tous ces embouteillages caniculaires: après tout l’homme, animal social, doit savoir composer et recevoir...
Mais donner en plus? L’eau, le téléphone, la taxe mécanique, tout à la fois, tout qui flambe... Et l’électricité! Cent dollars le mois au bas mot et on vous avoue ingénument qu’on ne regarde pas trop le compteur, que c’est au forfait, qu’il faut bien qu’il y en ait qui paient pour d’autres...
A d’autres: quand Hraoui dénonce ministres et députés qui n’acquittent pas leurs quittances, quand Hobeika laisse entendre que, pour la cause sacrée, de pleines régions (que Toufayli veut en plus, doux pléonasme, insubordonner civilement!) se dérobent, moi simple plouc je réclame le statut de résistant à plein temps.
Ou un siège au Parlement.

J.I.
Il y a des mois fin de saison où, c’est bien connu, tout vous tombe dessus. Octobre, janvier ont ainsi une solide réputation d’écorcheurs. Mais cette année, sous la glorieuse férule de ces nantis qui de l’aveu de Berry confondent portefeuille et portefeuille, nous pompant l’air et la popoche, le pompon revient de loin à ce mois de juin sans peur et sans reproche.Passe...