Dans la question envoyée à la présidence du Parlement, les députés font état «de pressions, de menaces, de violations des lois et de mesures arbitraires adoptées à l’encontre de syndicalistes».
Les cinq parlementaires indiquent que «le président du Conseil et le ministre de l’Intérieur ont reconnu les ingérences politiques dans les affaires syndicales et judiciaires et ont promis d’engager des poursuites contres les responsables et de les sanctionner».
Dans leur question, les députés opposants évoquent les différentes étapes des élections syndicales en commençant par le 17 avril dernier lorsque les forces de l’ordre sont entrées dans les locaux de la fédération des salariés du Liban-Sud en vue d’arrêter plusieurs syndicalistes pour arriver au 24 avril quand le siège de la CGTL à Badaro a été pris d’assaut par les FSI. Les parlementaires indiquent que les forces de sécurité «ont battu plusieurs syndicalistes, séquestré des journalistes et interdit à des délégués syndicaux locaux, arabes et internationaux l’accès au siège de la centrale syndicale».
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