Les gendarmes de la brigade antistupéfiants ont entassé des sacs contenant 125 kg de cocaïne et de héroïne, 1.800 kg de haschisch, 14.494 de pilules hallucinogènes et 70 kg de graines de haschisch et les ont arrosés d’essence avant d’y mettre le feu.
La destruction a eu lieu en présence d’officiers du service antidrogue américain basé à Chypre, d’officiers supérieurs syriens, jordaniens et libanais et du procureur Abdallah Bitar.
dans un communiqué, la brigade antistupéfiants a indiqué que «la destruction de ces drogues d’une valeur de 6,5 millions de dollars entre dans le cadre d’une répression sans relâche menée par l’Etat libanais».
Le Liban a éradiqué depuis 1992 la culture de cannabis et de pavot qui avait proliféré dans la Békaa pendant la guerre.
Selon le rapport annuel du département d’Etat américain publié le 1er mars, le Liban reste un pays de transit pour la réexportation de la cocaïne et «représente aux yeux des trafiquants de narcotiques une place de choix pour le blanchiment de l’argent, grâce à ses lois sur le secret bancaire».
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