Ce projet, élaboré par le Liban et adopté la semaine dernière en commission à l’initiative du groupe des pays en voie de développement, doit être entériné aujourd’hui vendredi par l’Assemblée générale.
Le chef de l’Etat Elias Hraoui a ainsi affirmé hier devant ses visiteurs l’attachement du Liban à ce projet et exprimé son étonnement à l’égard de la position des Etats-Unis sur cette affaire.
Washington avait laissé entendre que l’adoption de ce projet pourrait avoir des «répercussions» sur le renouvellement du mandat de la FINUL.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz a souligné hier, dans une interview à l’hebdomadaire al Najwa-al Massira, que la résolution, une fois votée, serait «contraignante». «Sa non-application signifierait qu’on a porté le coup de grâce aux Nations Unies», a-t-il estimé.
Sur un autre plan, M. Boueiz a noté qu’il y avait «une grande différence entre, d’une part, un retrait israélien (du Liban-Sud) accompli de bonne foi, en application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité, et suivi de l’installation des autorités libanaises par le biais de l’ONU, et d’autre part, un retrait «piégé» visant à faire éclater le conflit entre les forces rivales» sur le terrain.
Par ailleurs, le Parti socialiste progressiste (PSP) a appelé hier le gouvernement à déposer une plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice de la Haye, afin de «réclamer des réparations pour toutes les pertes dues aux agressions israéliennes au Liban».
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