Cette motion doit être soumise vendredi au vote de l’assemblée plénière des Nations Unies. Washington s’oppose fermement à l’adoption de la motion et a souligné qu’un éventuel vote favorable risquerait d’avoir des retombées fâcheuses sur la mission de la FINUL.
Cette position US a été une nouvelle fois critiquée hier par le chef de la diplomatie Farès Boueiz qui s’est interrogé, dans une déclaration à la presse, sur le sort qui serait réservé à l’assemblée plénière de l’ONU si celle-ci n’est pas en mesure d’adopter des mesures administratives et financières telles que celle envisagée au sujet du bombardement de Cana.
M. Boueiz a notamment déclaré sur ce plan: «L’assemblée plénière de l’ONU reflète la position de la communauté internationale pour ce qui a trait aux volets politique et financier. Si elle était appelée à prendre des décisions et des mesures à caractère militaire ou sécuritaire, on aurait pu dire que cela relève des prérogatives du Conseil de Sécurité. Mais la motion en question (relative à Cana) ne revêt nullement un caractère militaire ou sécuritaire. Elle est d’ordre politique et financier. Si l’assemblée plénière n’est plus en mesure de prendre de telles décisions, que resterait-il dans ce cas de ses prérogatives»?
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