Bifteck syrien et sauce libanaise… à déjeuner et à dîner. Faut le faire!
Après ça, on te raconte une tartine, comme quoi ils ont parlé de la Turquie. Mais tiens, fume! Je te parie que la seule référence turque était le café qu’ils ont dégluti.
Ce n’est pas tout. Les compères syriens ont aussi eu droit à nos petites histoires syndicales: Elias Abou Rizk entouré d’infirmières moustachues à l’hôpital, Yasser Nehmé dormant chez lui les menottes aux poignets et Ghanim Zoghbi s’agitant tout seul, armé de la reconnaissance redoutable du ministre du Travail…
La semaine prochaine, les deux hommes s’occuperont de rabibocher Hariri et Berry, puis dans un mois, ils viendront raccrocher les wagons de Boueiz et Arslane. A la rentrée, on leur demandera d’arbitrer la querelle entre industriels et commerçants, et plus tard, pourquoi pas, de présenter la nouvelle collection automne-hiver.
Au train où vont les choses, ils finiront hébergés chez nous dans les petites annonces, quelques pages plus loin: «Syriens de choc, toutes zizanies libanaises, solution à la clé, déjeuner et dîner à la charge du client…».
Tel est notre destin de peuple immature. Trouve-moi maintenant la crème d’imbécile qui veut encore nous libérer des Syriens. J’aurais deux mots à lui dire.
Gaby NASR
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