Au cours de cette séance, la Chambre avait, sur proposition de M. Hoss, voté une motion contraignant le gouvernement à respecter la Constitution et les lois, ce qui avait grandement indisposé M. Hariri.
S’expliquant hier dans une déclaration sur cette affaire, M. Hoss a notamment souligné que cette motion n’aurait pas été proposée «si le gouvernement avait voulu reconnaître l’erreur commise en octroyant des avances du Trésor de manière non conforme à la loi».
Cette question faisait l’objet d’une interpellation de M. Hoss au gouvernement. L’ancien premier ministre a rappelé à cet égard qu’il avait été contraint d’interpeller le Cabinet, ce dernier n’ayant pas répondu dans les délais aux questions qu’il avait adressées précédemment.
M. Hoss a conclu en défendant le rôle du député consistant à contrôler l’action du gouvernement par le biais des questions et des interpellations. «Que resterait-il de la députation si le député devait s’abstenir de contrôler le gouvernement. Que resterait-il alors de la démocratie»? s’est-il interrogé.
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