MM. Wakim et Abou Rizk sont obligés de faire face à des poursuites engagées contre eux pour cent atteintes à la plupart des membres du gouvernement.
Mais ils ne sont pas, semble-t-il, obligés de faire face à l’effroyable opération qui consiste à laisser traîner des procès de vol de timbres et de vol d’argent accomplis sans grande difficulté au ministère des Finances.
Il me semble clair que ces deux «coupables» sont mis en cause dans la plupart des affaires qui dérangent.
Je pense que ces «coupables» deviennent, chaque jour davantage, mes leaders préférés. Certes, bien des candidats aux poursuites remplissent des conditions favorables pour être poursuivis dans l’une ou l’autre de nos administrations.
Et, par exemple, l’un ou l’autre des députés, notamment M. Boutros Harb ou le président Omar Karamé ou M. Selim Hoss m’enchantent pour la perfection de leur langue arabe, ou leurs plaidoiries particulièrement étudiées, il n’en reste pas moins que les membres de l’opposition lancent des preuves, des formules qui leur permettent d’occuper à la Chambre une première place.
Leurs interventions sont parmi les plus efficaces.
Que le ministre de l’Intérieur et celui de la Défense s’empoignent ou se coalisent dans l’intérêt de quelque régime que ce soit, ou dans la coopération entre les systèmes de défense les plus apparemment convaincants, cela ne me semble conduire qu’à peu de chose.
Mais ce sont les opposants qui ont le mot le plus sûr, l’information la plus justifiée, et pourquoi pas? La plus agressive.
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