M. Jouanneau, qui s’exprimait devant la presse à la suite d’un entretien de 70 minutes au palais Bustros avec le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz, le premier après la présentation de ses lettres de créance, s’est en outre félicité de la bonne coopération entre les délégations libanaise et française au sein du comité de surveillance.
Il a indiqué que le chef de la délégation française Jean-Michel Gaussot avait, lors de sa récente visite à Damas, également souligné devant le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh, le caractère positif de l’action du comité.
L’ambassadeur, qui s’est abstenu de toute déclaration sur le vote des Français du Liban au premier tour des législatives françaises, dimanche dernier, a indiqué avoir effectué avec M. Boueiz un tour d’horizon complet englobant les relations bilatérales et la situation au Proche-Orient.
Interrogé sur les retards pour l’octroi de visas, M. Jouanneau a réaffirmé que Paris était contraint d’imposer ces retards en raison de la convention de Schengen qui, en ouvrant les frontières entre huit pays européens, a rendu plus difficile l’accès extérieur de ce nouvel espace. Actuellement, il faut environ trois semaines à un Libanais pour obtenir un visa d’entrée en France.
Sur la situation au Proche-Orient, M. Jouanneau a affirmé que la France n’était pas soumise à l’immobilisme actuel du processus de paix et qu’elle souhaitait fortement, avec ses partenaires européens, que le dialogue se poursuive.
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