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Actualités - CHRONOLOGIE

Tollé dans les milieux syndicalistes et de l'opposition

L’arrestation d’Elias Abou Rizk a suscité hier des réactions indignées dans les milieux de l’opposition et des associations syndicales.
L’ancien président de la Chambre Hussein Husseini a réclamé la remise en liberté de M. Abou Rizk «le plus rapidement possible», et estimé que cette affaire aurait des «conséquences néfastes sur la réputation du Liban et sur les libertés publiques dans le pays».
Pour sa part, M. Boutros Harb, député de Batroun, a souligné que la mise en détention préventive de M. Abou Rizk «est surprenante dans la mesure où la justice civile ne s’est pas encore prononcée sur le dossier de la régularité des dernières élections syndicales».
M. Harb a en outre rappelé que la mise en détention préventive était «une procédure exceptionnelle auquel on a recours lorsqu’on craint d’une part qu’un suspect ne prenne la fuite pour se dérober à la justice, ou qu’il n’ait pas de domicile fixe, ou encore qu’il soit récidiviste, et qu’il n’ait pas de domicile fixe, ou encore qu’il soit récidiviste, et d’autre part que sa fuite ne soit une cause probable de dangers sur les biens et les personnes».
«Dans le cas d’Elias Abou Rizk, je ne vois pas les motifs qui ont poussé le parquet à l’arrêter préventivement. L’opinion publique s’interroge avec moi sur cette mesure qui semble être la traduction de la politique du gouvernement de répression des libertés, et notamment des libertés syndicales, et d’anéantissement de toute voix opposante», a ajouté M. Harb.

Un héros des libertés

De son côté, le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam a vivement dénoncé l’arrestation du syndicaliste Elias Abou Rizk et a affirmé que chaque jour de nouvelle preuves confirment que le massacre des libertés se poursuit dans notre pays. «Il est inadmissible qu’un homme de l’envergure d’Abou Rizk soit traité d’une manière coercitive».
M. Karam, qui a donc condamné ces pratiques, a appelé à l’élargissement d’Abou Rizk avant de souligner que de tels agissements pavent la voie à une révolte contre le gouvernement et contribuent à faire d’Abou Rizk, un héros des libertés.
Et d’ajouter que ce qui s’est passé est le meilleur moyen pour poser la candidature d’Abou Rizk pour le prix Nobel de la liberté.
Pour sa part, le Hezbollah a stigmatisé l’arrestation du leader syndicaliste «qui est un symbole de l’action syndicale au Liban et une des figures à laquelle le peuple a apporté son soutien».
Le Hezbollah a appelé les autorités concernées à le relâcher dans l’immédiat et a exhorté les forces politiques et syndicales honorables à agir et à prendre sans plus tarder les mesures adéquates pour suspendre l’effet des dispositions abusives adoptées à l’encontre d’Abou Rizk.
De son côté, le Parti communiste libanais a vivement stigmatisé les moyens adoptés par le gouvernement qui s’obstine à porter atteinte aux libertés publiques et à resserrer l’étau sur la vie syndicale dans le pays.
Le PCL a estimé que le pouvoir a par une décision politique vindicative, ordonné l’arrestation du leader syndical, M. Elias Abou Rizk pour une affaire que la justice n’a pas encore tranchée.
Cette décision, note le parti, intervient après l’intervention du pouvoir dans les élections syndicales du 24 avril dernier.
L’arrestation d’Elias Abou Rizk a suscité hier des réactions indignées dans les milieux de l’opposition et des associations syndicales.L’ancien président de la Chambre Hussein Husseini a réclamé la remise en liberté de M. Abou Rizk «le plus rapidement possible», et estimé que cette affaire aurait des «conséquences néfastes sur la réputation du Liban et sur les...