Le synode grec-orthodoxe pour un dialogue approfondi avec l'église catholique

Le synode de l’Eglise grecque-orthodoxe qui s’est tenu les 26 et 27 mai s’est déclaré «entièrement satisfait» de la visite du pape Jean-Paul II au Liban, et de l’«impression positive produite par l’Exhortation apostolique, qui cherche à maintenir unis les Libanais, au service d’un Liban uni, patrie pour toutes ses communautés».
Par ailleurs, le synode a souligné l’importance de la commission de dialogue conjointe entre l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes, afin d’approfondir les thèmes de recherches communs, et notamment le concept d’«Eglise-sœur».
Par ailleurs, le synode a demandé «l’intensification des rencontres qui peuvent contribuer à un surcroît de compréhension de coopération et de sincère amour» entre l’Eglise grecque-catholique et le patriarcat grec-orthodoxe d’Antioche.
En ce qui concerne l’unification de la date de Pâques, question qui est à l’ordre du jour du Conseil mondial des églises, le synode grec-orthodoxe a réitéré qu’en attendant un accord sur le plan mondial à ce sujet, il est favorable à l’unification provisoire de cette date, dans tout l’Orient chrétien, sur la base du calendrier suivi par les Eglises orientales.
Enfin, le synode a décidé d’éliminer systématiquement des prières et autres textes liturgiques tout ce qui associe la femme à un état d’impureté et ce qui porte atteinte à la sainteté de la vie conjugale. «La femme, souligne en particulier le communiqué du synode, n’est pas impure et doit être traitée à l’égal de l’homme en ce qui concerne son accès à l’Eglise».