Le groupe américain de défense des droits de l’homme «Human Rights Watch» a dénoncé la poursuite des disparitions de Libanais et de Palestiniens au Liban, et a appelé les gouvernements libanais et syrien à y mettre un terme, rapporte une dépêche AFP datée du Caire.
Le nombre exact de Libanais et Palestiniens emprisonnés en Syrie après avoir «disparu» au Liban, certains depuis les années quatre-vingt, reste inconnu, selon un rapport basé sur des missions d’enquête menées sur place en 1995-96.
«Des citoyens libanais et des Palestiniens continuent de disparaître au Liban, pour être détenus par les forces de sécurité syriennes puis transférés et emprisonnés en Syrie, ce qui entretient un climat de peur», poursuit le rapport.
«Human Rights Watch» cite aussi des cas de détentions en territoire libanais dans des centres contrôlés par les services syriens cherchant à recruter des collaborateurs.
Ces arrestations sont «illégales», les victimes n’ont droit à aucune protection et leurs familles n’ont aucun moyen officiel de connaître leur sort ou d’intervenir, souligne le texte.
«La discussion en public des disparitions est largement taboue au Liban et aucun effort n’est entrepris pour résoudre le problème en général ni dans des cas particuliers», poursuit le rapport. «Les familles des disparus ont peur de dévoiler des informations sous peine d’aggraver leur situation ou de se mettre en danger de représailles ou pressions».
«Human Rights Watch», qui détaille plusieurs cas de «disparitions» dont trois entre janvier et mars 97, précise avoir écrit à quatre reprises aux gouvernements syrien et libanais, sans réponse.
«Le gouvernement libanais a cédé certains pouvoirs de police aux services de sécurité syriens à l’intérieur du Liban, en pratique ou aux termes d’un accord secret», affirme le rapport. «La complicité du gouvernement libanais dans les abus commis par les forces syriennes va parfois au-delà de l’acquiescement officiel (...)».
Le groupe américain annonce la publication pour la fin de l’année d’un autre rapport sur l’emprisonnement de Libanais en Israël.
Le nombre exact de Libanais et Palestiniens emprisonnés en Syrie après avoir «disparu» au Liban, certains depuis les années quatre-vingt, reste inconnu, selon un rapport basé sur des missions d’enquête menées sur place en 1995-96.
«Des citoyens libanais et des Palestiniens continuent de disparaître au Liban, pour être détenus par les forces de sécurité syriennes puis transférés et emprisonnés en Syrie, ce qui entretient un climat de peur», poursuit le rapport.
«Human Rights Watch» cite aussi des cas de détentions en territoire libanais dans des centres contrôlés par les services syriens cherchant à recruter des collaborateurs.
Ces arrestations sont «illégales», les victimes n’ont droit à aucune protection et leurs familles n’ont aucun moyen officiel de connaître leur sort ou d’intervenir, souligne le texte.
«La discussion en public des disparitions est largement taboue au Liban et aucun effort n’est entrepris pour résoudre le problème en général ni dans des cas particuliers», poursuit le rapport. «Les familles des disparus ont peur de dévoiler des informations sous peine d’aggraver leur situation ou de se mettre en danger de représailles ou pressions».
«Human Rights Watch», qui détaille plusieurs cas de «disparitions» dont trois entre janvier et mars 97, précise avoir écrit à quatre reprises aux gouvernements syrien et libanais, sans réponse.
«Le gouvernement libanais a cédé certains pouvoirs de police aux services de sécurité syriens à l’intérieur du Liban, en pratique ou aux termes d’un accord secret», affirme le rapport. «La complicité du gouvernement libanais dans les abus commis par les forces syriennes va parfois au-delà de l’acquiescement officiel (...)».
Le groupe américain annonce la publication pour la fin de l’année d’un autre rapport sur l’emprisonnement de Libanais en Israël.
Le groupe américain de défense des droits de l’homme «Human Rights Watch» a dénoncé la poursuite des disparitions de Libanais et de Palestiniens au Liban, et a appelé les gouvernements libanais et syrien à y mettre un terme, rapporte une dépêche AFP datée du Caire.Le nombre exact de Libanais et Palestiniens emprisonnés en Syrie après avoir «disparu» au Liban, certains...
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