Quelque 200 pêcheurs ont organisé hier Tyr un sit-in de protestation contre la marine israélienne qui leur interdit de sortir en mer depuis huit jours.
Rassemblés dans l’évêché maronite à Tyr les pêcheurs ont dénoncé le «blocus» que trois vedettes israéliennes, croisant à quatre kilomètres de la côte, leur imposent.
Depuis le 19 mai, la marine israélienne empêche les pêcheurs du port de Tyr de sortir en mer en tirant des rafales de mitrailleuses en direction des embarcations, a affirmé le président du syndicat des pêcheurs, Mohammad al-Bawab.
A cette date, un kamikaze du mouvement Amal avait échoué à percuter avec un canot bourré d’explosifs une vedette israélienne, qui l’avait alors coulé au large de la bande occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud.
Le jour même, la marine israélienne — qui avait déjà «bouclé» le port de Tyr en 1995 et 1996 — avait appréhendé six pêcheurs qu’elle avait relâchés quelques heures plus tard.
En présence de dignitaires religieux maronite, grec-catholique et chiite, Bawab a demandé à la communauté internationale «de faire pression sur Israël afin qu’il lève son blocus et ne prenne plus pour une cible militaire les pêcheurs et leur gagne-pain».
Il a également appelé l’Etat libanais à débloquer des indemnités en faveur des pêcheurs et à leur allouer des prestations sociales, dont une couverture médicale.
Un pêcheur de 40 ans, Joseph Mitri, a affirmé qu’un navire israélien l’avait pourchassé à un kilomètre de la côte libanaise. «J’ai rapidement regagné le port quand les balles israéliennes ont commencé à siffler au-dessus de ma tête», a dit Mitri.
Pour sa part, son collègue Rafic Samra a confié tenter en vain depuis trois jours de retirer ses filets. «A chacune de nos tentatives, les Israéliens ont tiré dans notre direction».
Elias Safadi, 22 ans, a raconté avoir été sommé par le capitaine d’une vedette israélienne de regagner Tyr. «L’officier israélien m’a chargé de prévenir les autres pêcheurs de ne plus sortir en mer», a-t-il ajouté.
Quelque 2.000 familles vivent de la pêche dans la région de Tyr.
Rassemblés dans l’évêché maronite à Tyr les pêcheurs ont dénoncé le «blocus» que trois vedettes israéliennes, croisant à quatre kilomètres de la côte, leur imposent.
Depuis le 19 mai, la marine israélienne empêche les pêcheurs du port de Tyr de sortir en mer en tirant des rafales de mitrailleuses en direction des embarcations, a affirmé le président du syndicat des pêcheurs, Mohammad al-Bawab.
A cette date, un kamikaze du mouvement Amal avait échoué à percuter avec un canot bourré d’explosifs une vedette israélienne, qui l’avait alors coulé au large de la bande occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud.
Le jour même, la marine israélienne — qui avait déjà «bouclé» le port de Tyr en 1995 et 1996 — avait appréhendé six pêcheurs qu’elle avait relâchés quelques heures plus tard.
En présence de dignitaires religieux maronite, grec-catholique et chiite, Bawab a demandé à la communauté internationale «de faire pression sur Israël afin qu’il lève son blocus et ne prenne plus pour une cible militaire les pêcheurs et leur gagne-pain».
Il a également appelé l’Etat libanais à débloquer des indemnités en faveur des pêcheurs et à leur allouer des prestations sociales, dont une couverture médicale.
Un pêcheur de 40 ans, Joseph Mitri, a affirmé qu’un navire israélien l’avait pourchassé à un kilomètre de la côte libanaise. «J’ai rapidement regagné le port quand les balles israéliennes ont commencé à siffler au-dessus de ma tête», a dit Mitri.
Pour sa part, son collègue Rafic Samra a confié tenter en vain depuis trois jours de retirer ses filets. «A chacune de nos tentatives, les Israéliens ont tiré dans notre direction».
Elias Safadi, 22 ans, a raconté avoir été sommé par le capitaine d’une vedette israélienne de regagner Tyr. «L’officier israélien m’a chargé de prévenir les autres pêcheurs de ne plus sortir en mer», a-t-il ajouté.
Quelque 2.000 familles vivent de la pêche dans la région de Tyr.
Quelque 200 pêcheurs ont organisé hier Tyr un sit-in de protestation contre la marine israélienne qui leur interdit de sortir en mer depuis huit jours.Rassemblés dans l’évêché maronite à Tyr les pêcheurs ont dénoncé le «blocus» que trois vedettes israéliennes, croisant à quatre kilomètres de la côte, leur imposent.Depuis le 19 mai, la marine israélienne empêche les...
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