Dans une déclaration à la presse, M. Lahoud a estimé que «le point le plus grave auquel a fait allusion le Conseil constitutionnel est la tentative de certains pôles du pouvoir — et plus particulièrement de ceux qui ont été impliqués dans les exactions et les violations enregistrées dans le cadre des dernières élections législatives — d’obtenir un certificat de bonne conduite».
M. Lahoud a par ailleurs dénoncé le fait qu’«au Liban, malheureusement, les responsables continuent de tirer fierté de leurs exactions et de les présenter comme des réalisations alors que dans les Etats démocratiques le moindre recours en invalidation pourrait suffire à démettre un responsable de ses fonctions».
Mettant l’accent sur «ce qui s’est passé dans la région du Metn au niveau des listes d’électeurs, des pressions sur les naturalisés et des campagnes d’intimidation bien orchestrées et qui ont mené à l’enlèvement de délégués»,
M. Lahoud a noté «l’aspect tragi-comique» de l’attitude adoptée par M. Murr «qui continue de faire preuve de la même insolence avec laquelle il a accusé les moukhtars de négligence au niveau de la préparation des listes d’électeurs».
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