Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

En dépit des affectations décidées en conseil des ministres L'affaire des attachés à l'émigration n'a pas été réglée

La décision du Conseil des ministres d’approuver hier les affectations de 21 attachés à l’émigration ne signifie pas pour autant que ce dossier, qui a provoqué des tensions entre le président Elias Hraoui et le ministre Farès Boueiz d’un côté, et le chef du Législatif M. Nabih Berry et le ministre Talal Arslan de l’autre, est désormais clos (VOIR PAGE 2).
Les affectations ont en effet été décidées en l’absence du ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, en visite à Damas. Et ce dernier en a été informé alors qu’il se rendait au palais présidentiel syrien pour rencontrer le président Hafez el-Assad. Selon des sources bien informées, M. Boueiz aurait été surpris par la nouvelle d’autant plus qu’avant son départ, il avait distribué aux membres du gouvernement un mémorandum de huit pages expliquant les raisons pour lesquelles il était opposé au projet d’affectation dont le texte est en violation avec plusieurs lois, selon lui. Les attachés à l’émigration coûteraient par ailleurs au trésor 5 milliards de livres par an. Le chef de la diplomatie avait souhaité qu’aucune décision ne soit prise en son absence.
Certes, la formule de compromis présentée par M. Rafic Hariri en Conseil des ministres prend en considération plusieurs remarques formulées par l’Hôtel Bustros. Toutefois, cela ne suffit pas pour dire que ce dossier est définitivement clos. Ainsi, selon la proposition du chef du gouvernement, les attachés à l’émigration recevraient des passeports spéciaux et non pas des titres de voyage diplomatiques. De plus, ils ont été affectés auprès des ambassades et non pas des consulats comme le prévoyait le projet de décret 8657 signé le 21 juin 1996 par le ministre des Emigrés de l’époque, M. Ali el-Khalil. Si le ministre Boueiz refuse de délivrer des passeports spéciaux, rien n’aura encore été fait.

Les 21 attachés

Les 21 attachés à l’émigration affectés hier sont les suivants: Charbel Rizk Maakaron (Melbourne), Alekhandro Fayez Bitar (Montréal), Antoine Fouad Azzam (Rio de Janeiro), Maya Aref Nehmé (Colombie), Noumeir Abdel Rida Noureddine (Sao Paulo), Maher Abdel Rahmane Kheir (Sénégal), Johnny Antoine Ibrahim (Argentine), Naji Khalifeh (Gabon), Fadi Youssef Zein (Los Angeles), Chaouki Hani Daher (Côte d’Ivoire), Hassan Ali Saleh (Detroit), Abir Khalil Ali (Ottawa), Ghassan Salmane Abdel Khaleq (Venezuela), Milad Hanna Nammour (Guinée), Hassan Mohsen Hijazi (Sidney), Ziad Fouad Itani (Arabie Séoudite), Hatem Hafez Nasrallah (Egypte), Elias Anouar Nicolas (Ghana), Milad Raad Raad (Nigeria), Mirna Elie Khaouli (Mexique) et Karim Ahmed Khalil (Paraguay). Farah Berry, la fille du président de la Chambre, a été nommée responsable du département des attachés à l’émigration au ministère des Emigrés.
La décision du Conseil des ministres d’approuver hier les affectations de 21 attachés à l’émigration ne signifie pas pour autant que ce dossier, qui a provoqué des tensions entre le président Elias Hraoui et le ministre Farès Boueiz d’un côté, et le chef du Législatif M. Nabih Berry et le ministre Talal Arslan de l’autre, est désormais clos (VOIR PAGE 2).Les...