Le chef de la diplomatie était arrivé hier en fin de matinée à la frontière syro-libanaise où il avait été accueilli par M. Chareh. Il était accompagné de son conseiller, M. Elias Haddad. Dans une déclaration à la presse syrienne, M. Boueiz devait souligner que ses entretiens à Damas seraient axés sur la situation dans la région «à la lumière des derniers agissements israéliens et des mouvements de troupes turcs en territoire irakien». «Il est clair que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a saboté le processus de paix, tente d’échapper à ses problèmes internes en focalisant l’attention sur les problèmes externes, a déclaré M. Boueiz.De même, la situation interne en Turquie risque d’aboutir à des développements externes afin d’éclipser les contradictions internes».
L’ensemble de cette conjoncture régionale, portant sur le processus de paix et l’alliance israélo-turque, a été passé en revue au cours de la réunion que M. Boueiz a tenue avec son homologue syrien. A 13 heures, M. Chareh a offert un déjeuner en l’honneur de son hôte.
Le chef de la diplomatie a été reçu à 15 heures par le président Assad, en présence de M. Chareh. La réunion a pris fin à 19 heures et M. Boueiz a regagné aussitôt Beyrouth afin de conférer, peu après 20 heures, avec le président Hraoui.
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