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Actualités - CHRONOLOGIE

Imadeddine Adib a clôturé sa semaine libanaise

Après avoir pendant une semaine réveillé, chez les Libanais, un sens politique endormi par une désastreuse routine, le journaliste égyptien Imadeddine Adib rentre ce matin en Egypte.
La veille, et pour couronner la semaine d’interviews et de débats organisés par la chaîne cablée «Orbit» au Liban et diffusés par la Future TV, le journaliste égyptien avait convié à déjeûner ses (nombreux) amis libanais ainsi que tous ceux qui ont de près ou de loin participé à cette série d’émissions. Il y avait ainsi le député Boutros Harb, invité de l’un des débats menés par Adib et Samir Frangié qui avait participé à la table ronde sur la coexistence islamo-chrétienne. M. Harb en a d’ailleurs profité pour remercier Adib, tout en précisant qu’il a rappelé aux journalistes libanais, souvent envahis par des questions quotidiennes, que le journalisme ne va pas de pair avec la complaisance. Reste à savoir dans quelle mesure les politiciens libanais sont prêts à admettre ce point de vue... M. Joseph Reaïdy, qui a beaucoup aidé Adib dans ses contacts au Liban — il lui imprime sa revue «Koul Nass» — a aussi pris la parole pour remercier le journaliste.
De son côté, avec humour mais aussi avec une grande émotion —surtout lorsqu’il a parlé de son «maître et professeur Michel Abou Jaoudé» — Adib a rappelé l’amour qu’il porte au Liban tout en pressant les Libanais de ne jamais oublier que leur pays doit rester un phare de liberté pour le Moyen-Orient. Adib a répété qu’il voue une grande admiration à l’homme de la rue au Liban, «cet être anonyme, ce faiseur de paix, qui trime dur pour gagner son pain et qui a résisté à toutes les guerres...»
Pour la petite histoire, précisons que M. Adib voulait commencer sa série d’entretiens avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, mais ce dernier s’était excusé, affirmant n’avoir pas de temps à sonsacrer à ce genre d’émissions. Trois autres personnalités sollicitées par l’équipe d’Orbit se sont aussi excusées pour diverses raisons: il s’agit de l’ancien président du Conseil Sélim Hoss qui accepte rarement d’accorder des interviews, ainsi que l’imam Mehdi Chamseddine et notre confrère du Safir, Talal Salman, arguant d’une question de principe, car Adib avait interviewé le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu...
En tout cas, au déjeûner d’hier, tout le monde parlait de l’entretien de Adib avec le président du Conseil M. Rafic Hariri et s’étonnait du fait que tous les coups de fils reçus au cours de cette émission étaient favorables à la politique du premier ministre...
Ceux qui n’ont pas eu la chance de voir cette série n’ont qu’à demander à la Future de la rediffuser. Cela en vaut la peine, car avec son sourire bon enfant et ses questions qu’il s’empressait de présenter comme étant «innocentes et ingénues», Adib a eu le mérite de rappeler qu’au Liban il n’y a pas que les querelles quotidiennes sur des sujets secondaires, il y a aussi, surtout, un grand débat sur des thèmes profonds comme la coexistence, l’avenir et l’identité...
Après avoir pendant une semaine réveillé, chez les Libanais, un sens politique endormi par une désastreuse routine, le journaliste égyptien Imadeddine Adib rentre ce matin en Egypte. La veille, et pour couronner la semaine d’interviews et de débats organisés par la chaîne cablée «Orbit» au Liban et diffusés par la Future TV, le journaliste égyptien avait convié à...