La frontière entre la Syrie et l’Irak, fermée depuis 1980, sera prochainement rouverte: la nouvelle a été annoncée hier par le chef de la délégation d’hommes d’affaires syriens actuellement à Bagdad. Dans le même temps, le quotidien irakien «Babel» indiquait que le fils aîné du président Saddam Hussein, Oudaï, avait reçu une délégation de la confrérie des Frères musulmans syriens, interdite en Syrie.
La délégation était conduite par «l’observateur général» des Frères musulmans de Syrie, Ali Sadreddine Bayanouni, élu récemment et qui réside à Amman, selon «Babel», dirigé par Oudaï, 33 ans.
S’agissant des rapports entre Bagdad et Damas, le mouvement de dégel amorcé il y a quelque temps s’est accéléré hier avec l’annonce par M. Rateb Challah, président de l’Union des chambres de commerce syriennes, que «les activités vont bientôt reprendre sur la voie terrestre reliant la Syrie et l’Irak, et ce dans l’intérêt des deux pays».
M. Challah a en outre indiqué que «des délégations commerciales des deux pays vont prochainement échanger des visites».
La délégation économique syrienne a quitté Bagdad après trois jours d’entretiens sur l’avenir des relations économiques entre la Syrie et l’Irak.
Lors d’un entretien avec le ministre irakien des Transports, M. Ahmad Mourtada Ahmad, M. Challah a appelé à «rouvrir rapidement la frontière terrestre et à rétablir les liaisons par voie ferrée et les communications directes entre l’Irak et la Syrie pour faciliter les échanges commerciaux», selon la presse italienne.
Le ministre irakien a assuré pour sa part que la réouverture des routes et le rétablissement de la voie ferrée et des communications étaient possibles.
La délégation de sept hommes d’affaires, dont le président de la Chambre de commerce d’Alep (deuxième ville syrienne), M. Mohammad Saleh Mallah, qui est également député, a regagné la Syrie à travers le poste-frontière d’Abou Chamat, comme elle était venue.
Des diplomates dans la capitale irakienne ont vu dans la visite de la délégation syrienne, qui a obtenu le feu vert de Damas, un signe de rapprochement entre les deux pays.
La délégation syrienne a rencontré au total sept ministres irakiens et des représentants de commerçants et industriels.
M. Challah a exprimé l’espoir que les marchandises achetées par l’Irak en vertu de l’accord «pétrole contre nourriture» transiteraient par les ports syriens.
En vertu de cet accord, conclu avec l’ONU, l’Irak, sous embargo depuis août 1990, a le droit d’exporter du brut pour deux milliards de dollars par semestre pour financer l’achat de nourriture et de médicaments.
«Nous espérons que la Syrie sera le débouché sur la Méditerranée de l’Irak pour l’importation des marchandises vers ce pays», a dit M. Challah.
La plupart des marchandises pour l’Irak transitent actuellement par le port jordanien d’Aqaba, sur la mer Rouge.
La délégation était conduite par «l’observateur général» des Frères musulmans de Syrie, Ali Sadreddine Bayanouni, élu récemment et qui réside à Amman, selon «Babel», dirigé par Oudaï, 33 ans.
S’agissant des rapports entre Bagdad et Damas, le mouvement de dégel amorcé il y a quelque temps s’est accéléré hier avec l’annonce par M. Rateb Challah, président de l’Union des chambres de commerce syriennes, que «les activités vont bientôt reprendre sur la voie terrestre reliant la Syrie et l’Irak, et ce dans l’intérêt des deux pays».
M. Challah a en outre indiqué que «des délégations commerciales des deux pays vont prochainement échanger des visites».
La délégation économique syrienne a quitté Bagdad après trois jours d’entretiens sur l’avenir des relations économiques entre la Syrie et l’Irak.
Lors d’un entretien avec le ministre irakien des Transports, M. Ahmad Mourtada Ahmad, M. Challah a appelé à «rouvrir rapidement la frontière terrestre et à rétablir les liaisons par voie ferrée et les communications directes entre l’Irak et la Syrie pour faciliter les échanges commerciaux», selon la presse italienne.
Le ministre irakien a assuré pour sa part que la réouverture des routes et le rétablissement de la voie ferrée et des communications étaient possibles.
La délégation de sept hommes d’affaires, dont le président de la Chambre de commerce d’Alep (deuxième ville syrienne), M. Mohammad Saleh Mallah, qui est également député, a regagné la Syrie à travers le poste-frontière d’Abou Chamat, comme elle était venue.
Des diplomates dans la capitale irakienne ont vu dans la visite de la délégation syrienne, qui a obtenu le feu vert de Damas, un signe de rapprochement entre les deux pays.
La délégation syrienne a rencontré au total sept ministres irakiens et des représentants de commerçants et industriels.
M. Challah a exprimé l’espoir que les marchandises achetées par l’Irak en vertu de l’accord «pétrole contre nourriture» transiteraient par les ports syriens.
En vertu de cet accord, conclu avec l’ONU, l’Irak, sous embargo depuis août 1990, a le droit d’exporter du brut pour deux milliards de dollars par semestre pour financer l’achat de nourriture et de médicaments.
«Nous espérons que la Syrie sera le débouché sur la Méditerranée de l’Irak pour l’importation des marchandises vers ce pays», a dit M. Challah.
La plupart des marchandises pour l’Irak transitent actuellement par le port jordanien d’Aqaba, sur la mer Rouge.
La frontière entre la Syrie et l’Irak, fermée depuis 1980, sera prochainement rouverte: la nouvelle a été annoncée hier par le chef de la délégation d’hommes d’affaires syriens actuellement à Bagdad. Dans le même temps, le quotidien irakien «Babel» indiquait que le fils aîné du président Saddam Hussein, Oudaï, avait reçu une délégation de la confrérie des...
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