Le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh, a prononcé au début de la séance d’ouverture une allocution dans laquelle il a dénoncé l’alliance stratégique entre Israël et la Turquie. «L’establishment militaire turc, a déclaré M. el-Sabeh, engage la région sur la voie de nouveaux soubresauts politiques et sécuritaires. Le rapprochement militaire turc avec Israël constitue un retour en arrière. Il provoque un profond déséquilibre dans les rapports entre la collectivité arabe et la Turquie».
M. el-Sabeh a prôné dans ce cadre un renforcement de la coordination avec la Syrie dans les circonstances présentes, soulignant à ce sujet que «l’alliance militaire israélo-turque est dirigée essentiellement, sur le plan stratégique, contre la Syrie».
De son côté, M. Nassib Lahoud a ouvert les débats en soulignant la nécessité d’une reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. M. Lahoud a, d’autre part, mis l’accent sur le fait que l’apport des Libanais d’origine arménienne sur les plans économique, politique et culturel a été «une source de richesse pour l’expérience libanaise».
M. Antoine Messarra a ensuite présenté un exposé sur la mémoire collective arménienne, soulignant que celle-ci explique de nombreux aspects du comportement politique arménien sur la scène libanaise.
De son côté, M. Antoine Seif a abordé le problème des fondements politiques de l’autodétermination.
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