Dans ce même cadre, M. Dalloul a espéré que «personne ne soit tenté par ce qui se passe en Turquie», où le premier ministre, M. Erbakan, est soumis à de fortes pressions de la part de l’état-major de l’armée. «Je souhaite que certains ne pensent pas que le Liban ressemble à d’autres pays, a-t-il dit. Chaque régime a «sa saveur» et la situation turque ne peut pas être appliquée au Liban. Nous n’avons ni d’Erbakan ni de (Tansu) Ciller. Un an et demi nous séparent de la présidentielle et nous devons faire preuve de patience et de retenue. Je suis sûr que nous surmonterons cette épreuve».
Selon M. Dalloul, le Conseil des ministres est le seul endroit où des questions relatives à l’institution militaire peuvent être débattues. «Il ne faut pas que l’armée soit mêlée ou se mêle de politique», a-t-il ajouté.
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