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Actualités - CHRONOLOGIE

Un japonais et un iranien se partagent la Palme d'or Cannes 97 : une anguille au goût de cerise (photo)



CANNES, 18 Mai (AFP, Reuter). — Un Japonais, Shohei Imamura, et un Iranien, Abbas Kiarostami, se sont partagés la Palme d’Or 97 du 50e Festival de Cannes décernée dimanche soir par le jury présidé par Isabelle Adjani à «L’anguille» et au film «Le goût de la cerise».
«Unagi» (L’anguille) de Shohei Imamura (71 ans) vaut une seconde Palme d’Or à l’un des derniers grands maîtres vivants du cinéma japonais après celle obtenue en 1983 pour «La ballade de Narayama». «Le goût de la cerise» consacre Abbas Kiarostami, déjà venu en sélection officielle il y a deux ans avec «Au travers des oliviers».
Un autre grand maître du cinéma, l’Egyptien Youssef Chahine, a été récompensé pour l’ensemble de son œuvre avec le prix du 50e anniversaire du Festival. «Le Destin», un hymne à la tolérance à la flamboyance exubérante, avait été inclus dans la compétition après le retrait du film chinois de Zhang Yimou.
Le prix d’interprétation masculine couronne Sean Penn, amoureux passionné jusqu’à la folie de «She is so lovely» de Nick Cassavetes, tandis que le prix d’interprétation féminine a créé la surprise en récompensant Kathy Burke, femme battue mais qui garde sa dignité dans «Nil by mouth» (Ne pas avaler), le premier film de l’acteur britannique Gary Oldman.
Le Grand prix du Jury est allé à l’un des favoris, «De beaux lendemains» du Canadien d’origine arménienne Atom Egoyan, qui évoque avec sensibilité et retenue la tragédie d’une petite ville atteinte par la perte de ses enfants. Le prix de la mise en scène est allé au nouveau venu Wong Kar Wai pour «Happy together», les amours déchirés de deux homosexuels de Hong Kong sur fond de tango à Buenos Aires.
Le prix du meilleur scénario a été décerné à «Ice Storm» de l’américano-taïwanais Ang Lee qui porte un regard caustique sur l’Amérique des années 70, tandis que le prix du jury est allé à «Western» de Manuel Poirier, «Road movie» de deux paumés dans la Bretagne profonde, coup de cœur de la presse française.

Les films favoris récompensés

Le palmarès consensuel, décerné par un jury composé des réalisateurs Nanni Moretti, Michael Leigh, Tim Burton, des actrices Mira Sorvino et Gong Li, des écrivains Paul Auster et Michael Ondaatje, du danseur Patrick Dupond et du metteur en scène Luc Bondy a récompensé pratiquement tous les films favoris : 9 sur 21.
Toutes les cinématographies figurent au Palmarès, à un titre ou l’autre, du Canada à l’Iran, des Etats-Unis à l’Egypte, de la France à la Grande-Bretagne, et plus particulièrement l’Asie avec le Japon, Hong Kong et Taiwan.
Le prix de la Caméra d’Or, attribué à un premier film, est allé à la jeune Japonaise Naomi Kawase pour «Suzaku», présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, tandis qu’une mention était décernée à «La vie de Jésus» de Bruno Dumont (France).
La Palme d’or du court métrage a été décernée à «Is it the design on the wrapper?» (Est-ce à cause du dessin sur l’emballage?) de l’Anglaise Tessa Sheridan.
CANNES, 18 Mai (AFP, Reuter). — Un Japonais, Shohei Imamura, et un Iranien, Abbas Kiarostami, se sont partagés la Palme d’Or 97 du 50e Festival de Cannes décernée dimanche soir par le jury présidé par Isabelle Adjani à «L’anguille» et au film «Le goût de la cerise».«Unagi» (L’anguille) de Shohei Imamura (71 ans) vaut une seconde Palme d’Or à l’un des derniers...