«Notre première préoccupation, avant la reconstitution politique des institutions existantes et nos problèmes économiques, c’est la libération du Liban-Sud occupé par Israël, et la libération de nos prisonniers-otages détenus dans des camps en Israël», a déclaré M. Boueiz dans un entretien avec l’AFP.
«Les affrontements sont journaliers», a-t-il dit en réaction aux accrochages de ces derniers jours. «Nous assistons à une vietnamisation de cette région», a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie libanaise a déploré «le gel du rôle des Etats-Unis», qui est, selon lui, «imposé par Israël». Le premier ministre israélien Benjamin Netanahu a, selon lui, «paralysé le processus de paix», en «démolissant les principes «terre contre paix», et celui de l’application des résolutions de l’ONU, qu’il interprète».
«Si les Américains ne veulent plus jouer leur rôle, nous n’avons pas d’objection à ce que les Européens les remplacent. L’Europe connaît bien le Moyen-Orient, elle a une politique juste, sage. Mais est-elle unie dans sa politique étrangère? Nous suivons cela. Jusqu’ou veut-elle aller vis-à-vis du monde arabe?», s’est interrogé M. Boueiz.
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