Le PSNS estime toutefois que l’Exhortation «corrige l’appel final du synode». Au sujet de la présence syrienne, le communiqué du parti rappelle que sans l’intervention des troupes de Damas «la paix civile dont nous jouissons aujourd’hui n’aurait pas été instaurée».
Par ailleurs, il ajoute concernant l’occupation israélienne: «L’Exhortation a fait à peine allusion à l’occupation d’une partie du Sud et de la Békaa-Ouest. Elle ne nomme pas l’occupant et ne condamne pas de surcroît les massacres et les agressions terroristes perpétrés contre notre peuple et notre sol. L’Exhortation n’a pas réclamé non plus le retrait de l’ennemi juif occupant ni l’application des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous ne voyons aucune justification à cette attitude, ajoute le communiqué, d’autant plus que le document pontifical s’est étendu sur des thèmes tels les droits de l’homme et la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes».
De son côté, le ministre d’Etat Ghazi Seifeddine s’est félicité de la visite papale qui, selon lui, «a montré que l’amour d’une patrie souveraine et libre unit les Libanais».
Corriger le
déséquilibre dans
les relations entre
les citoyens et l’Etat
Le député Moustapha Saad a souhaité pour sa part que les résultats de ce séjour soient mis à profit pour «corriger le déséquilibre dans les relations entre les citoyens et l’Etat». Il a ainsi appelé les gouvernants à adopter «une politique nationale respectant la démocratie, les libertés politiques, d’expression et syndicales».
D’autre part, le député Gebrane Tok a estimé que «la merveilleuse manifestation du dimanche montre que les gens sont oppressés». Il a invité les autorités à adopter la politique de la main tendue, et les chrétiens de «ne plus avoir les yeux tournés vers l’Occident».
Le député Misbah Ahdab a déclaré: «Nul ne doit se sentir isolé. Tout le monde doit participer à la vie politique».
Le député Ahmed Karamé a souhaité que le pouvoir s’ouvre à toutes les parties et à «tourner la page du passé douloureux».
Enfin, le député Issam Farès a affirmé que l’étape qui suit la visite du pape est aussi importante que la visite elle-même. Selon lui, le langage de la raison, du dialogue et de la paix est désormais prédominant.
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