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Actualités - CHRONOLOGIE

Les festivaliers ont déjà vu 11 films sur 21 Croisette de Cannes cherche palme... deséspérement (photos)

CANNES, 13 Mai (AFP). — A la mi-temps du 50e Festival de Cannes, la Croisette attendait toujours mardi la Palme 97.
Après six jours de projections, ayant vu 11 films sur 21, les festivaliers, un peu frustrés par la qualité du cru, ont bien eu quelques coups de cœur mais cherchent toujours le chef-d’œuvre qui réconciliera la critique et le public.Un trio se détache cependant du peloton, selon les critiques internationaux: «Western», du Français Manuel Poirier, «Welcome to Sarajevo» du Britannique Michael Winterbottom et «Nil by Mouth» du Britannique Gary Oldman.
Chaque jour, la presse internationale décerne des notes, des étoiles ou des palmes dans trois quotidiens professionnels.
«Western», le «road movie» chaleureux et drôle d’un Catalan et d’un Russe dans le Finistère, arrive en tête dans «Le film français» où ne votent que des critiques français.
Avec 35 points, il devance à égalité les deux Britanniques «Welcome to Sarajevo» et «Nil by Mouth», le début à la caméra de Gary Oldman, fait avec ses tripes, dans la veine de l’école britannique de Ken Loach et de Mike Leigh.
Dans «Making Pictures», le favori à mi-parcours est «The Ice Storm» de l’Américano-taiwanais Ang Lee, une comédie de mœurs sur deux familles, dans les années 70, sur fond de la guerre du Vietnam et de révolution sexuelle, avec Kevin Kline et Sigourney Weaver. Il est suivi par «Western» et «Unagi» (L’anguille) du grand metteur en scène japonais Shohei Imamura, un film qui débute en tragédie et finit en comédie, avec une galerie de personnages extrêmement attachants.
Dans le britannique «Screen», Gary Ol arrive en tête devant «Welcome to Sarajevo», suivi à égalité de «Western» et de «The End of Violence» de Wim Wenders, avec l’excellent Bill Pullman.
A l’exception de «The Brave», le premier essai de la star Johnny Depp, dernier de la classe qui collectionne les mauvaises notes, les critiques sont en fait très divisées. Les notes des favoris vont de 2 à 10 aussi bien pour «Nil by Mouth» que pour «Welcome to Sarajevo».
Le jury d’acteurs, de réalisateurs et d’écrivains, présidé par Isabelle Adjani, aura donc fort à faire pour choisir la palme, décernée le 18 mai, à moins que les dix inédits qui restent à visionner n’apportent le coup de cœur ou le choc tant attendu dans une sélection jusque-là plutôt terne.
Parmi les films à venir, trois sont particulièrement attendus: «Assassin(s)» de Mathieu Kassovitz avec Michel Serrault et «Funny Games» de l’Autrichien Michael Haneke, sont précédés d’une réputation de violence. «Funny Games» serait, dit-on, un «Crash» puissance 100. («Crash» de David Cronenberg, opéra de sexe, violence et de cylindrés avait fait sensation l’an dernier).
Enfin, «De beaux lendemains» du Canadien Atom Egoyan est annoncé par certains comme la future Palme d’or...
Evoquant la sélection 97, Gilles Jacob, le délégué général du Festival, soulignait que l’an dernier il avait une soixantaine de choix possibles, cette année une trentaine seulement.
Parmi les interprétations remarquées jusqu’à présent, Bill Pullman, John Turturro, le tandem de «Western» se détachent. Les grands rôles féminins sont beaucoup plus rares. A souligner la performance de la Française Isabelle Carré, qui porte seule «La Femme défi» de Philippe Harel (elle est la seule actrice).
Faute de grand enthousiasme, certains festivaliers avouent parfois piquer du nez pendant les projections et ils n’ont même pas la ressource d’aller flaner sur la Croisette ou se dorer sur la plage: mistral, pluie, temps gris et maussade sont les couleurs du festival.
CANNES, 13 Mai (AFP). — A la mi-temps du 50e Festival de Cannes, la Croisette attendait toujours mardi la Palme 97.Après six jours de projections, ayant vu 11 films sur 21, les festivaliers, un peu frustrés par la qualité du cru, ont bien eu quelques coups de cœur mais cherchent toujours le chef-d’œuvre qui réconciliera la critique et le public.Un trio se détache cependant...