Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

La Gauche italienne résiste à la poussée de la droite aux élections municipales

ROME, 12 Mai (AFP). — La coalition de centre-gauche de L’Olivier, au pouvoir en Italie depuis un an, a bien résisté à la poussée de la droite, qui a enlevé la mairie de Milan (nord) au deuxième tour des élections municipales partielles mais a échoué dans sa conquête de Turin et Trieste.
Comme cela était attendu au vu des résultats du premier tour, où il avait obtenu près de 41% des suffrages et plus de 13 points d’avance sur son adversaire de gauche, Gabriele Albertini, 47 ans, ancien patron de la puissante Fédération des industries mécaniques de Lombardie, est devenu le nouveau maire de Milan, capitale économique de l’Italie.
Proche de l’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi, M. Albertini a devancé le candidat de centre-gauche, Aldo Fumagalli, de six points en recueillant 53,1% des voix. Depuis 1993, Milan était dirigé par un maire du mouvement sécessionniste de la Ligue du Nord qui a été éliminé au premier tour mais a recueilli plus de 19% des voix.
Les dirigeants de la Ligue du Nord avaient donné des consignes d’abstention à leurs électeurs. Selon les projections des instituts de sondage italiens, près de la moitié, exactement 48%, des électeurs légistes du premier tour n’ont pas suivi ces consignes et ont donné leur voix au candidat du Pôle des Libertés (centre-droit) dirigé par Silvio Berlusconi.
Tous les dirigeants de l’opposition ont exulté à l’annonce des résultats de Milan en parlant d’un «succès historique». Le dirigeant post-fasciste de l’Alliance nationale, Gianfranco Fini, allié de M. Berlusconi, n’avait pourtant pas caché, avant le second tour, que l’objectif de la droite était de conquérir, non seulement Milan, mais également Turin et Trieste, deux villes détenues par la gauche.
Avec près de 54% des voix, le maire sortant de Trieste, l’industriel du café, Riccardo Illy, a été réélu sans problème après avoir mené une campagne très personnalisée loin des états-majors politiques.
A Turin, bastion de l’industrie automobile, la lutte est restée incertaine jusqu’au bout entre le maire sortant de gauche et son adversaire de droite.
ROME, 12 Mai (AFP). — La coalition de centre-gauche de L’Olivier, au pouvoir en Italie depuis un an, a bien résisté à la poussée de la droite, qui a enlevé la mairie de Milan (nord) au deuxième tour des élections municipales partielles mais a échoué dans sa conquête de Turin et Trieste.Comme cela était attendu au vu des résultats du premier tour, où il avait obtenu...