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Actualités - CHRONOLOGIE

Vient de paraître "Le cinéma libanais, itinéraire d'un cinéma vers l'avenir"

«Le cinéma libanais» (Dar el Machrek, 205 p.) est un ouvrage de Hady Zaccak, sur l’histoire du septième art sur le plan local. Tout commence dans les années trente par des tentatives sans lendemain, celles de Jordano Pidutti et Ali Ariss.
Puis arrivent des artisans — Georges Kahi, Michel Haroun et surtout Georges Nasser — qui essaient de créer dans les années 50 un cinéma libanais… dévoré bientôt par le gros poisson égyptien.
Dans les années 60, se succèdent les films à revues avec danseuses et chanteuses, les films bédouins, les policiers, les films sur la résistance palestinienne… Une abondance de coproductions avec les Egyptiens et les Syriens, et un nom qui domine le cinéma au Liban, celui de Mohammed Selmane.
Certains films (comme ceux des Rahbani) arrivent à se démarquer mais les «insurrections», comme celles de Gary Garabédian ou de Samir Nasri, restent disparates.
Le cinéma entre alors dans une période de transition entre 1970 et 1975 marquée par les départ des Egyptiens du Liban. Les nouveaux réalisateurs (notamment Georges Chamchoum, Samir Khoury et Samir Ghosseini) essaient chacun à sa manière d’innover en introduisant des scènes osées, érotiques ou violentes et en s’inspirant du modèle occidental.
Mais c’est surtout les années de guerre qui instaurent des tentatives sérieuses avec les cinéastes de l’intelligentsia libanaise: Maroun Baghdadi, Borhane Alaouié, Jocelyne Saab, Jean Chamoun et Randa Chahal.
Ces nouveaux cinéastes qui ont fait des études de cinéma à l’étranger vont explorer la réalité de la guerre. Leurs films seront souvent primés dans les festivals internationaux.
Pendant ce temps, une vague de films d’action s’annonce avec Samir Ghosseini et Youssef Charafeddine tandis que des réalisateurs comme Rafic Hajjar, André Gédéon et Roger Assaf essaient de concilier le côté grand public avec le regard intellectuel.
«Le tourbillon» de Samir Habchi survient après la guerre et sera suivi par les tentatives de Jean-Claude Codsi et Layla Assaf.
L’histoire du cinéma au Liban est donc celle d’aventuriers amoureux du septième art.
«Le cinéma libanais» (Dar el Machrek, 205 p.) est un ouvrage de Hady Zaccak, sur l’histoire du septième art sur le plan local. Tout commence dans les années trente par des tentatives sans lendemain, celles de Jordano Pidutti et Ali Ariss.Puis arrivent des artisans — Georges Kahi, Michel Haroun et surtout Georges Nasser — qui essaient de créer dans les années 50 un cinéma...