«Nous attendons cette visite avec le cœur plein d’amour et l’esprit ouvert au dialogue. Le Saint-Père n’a rien à craindre au Liban», affirme-t-il dans un entretien publié hier par La Repubblica italienne, rapporte l’agence Reuter dans une dépêche de Rome.
«Nous attendons le Saint-Père depuis longtemps. Une visite d’une journée ne peut naturellement résoudre les problèmes politiques et religieux du Liban — il faudra peut-être plusieurs décennies pour les régler — mais nous devons bien commencer quelque part» poursuit le dignitaire religieux chiite.
«Nous aimerions que le pape, à l’image de Jésus qui chassa les marchands du temple, appelle à la fin de l’occupation israélienne du sud de notre pays et de Jérusalem, conquise et colonisée par les Juifs», poursuit cheikh Fadlallah dans les colonnes du quotidien italien.
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