Le chef d’état-major adjoint de l’armée turque, le général Cevik Bir, a mené hier des discussions stratégiques avec le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï.
Des officiers américains ont pour la première fois participé à ces discussions, en vue notamment de manœuvres militaires conjointes, a indiqué un diplomate américain sous couvert d’anonymat.
Le général Bir est l’un des «hommes forts» de l’armée en Turquie, et sa rencontre avec M. Mordehaï s’est déroulée au ministère de la Défense à Tel-Aviv.
Pourtant dirigée par un gouvernement à dominante islamiste, la Turquie a rapidement développé sa coopération militaire avec Israël depuis l’an dernier, malgré les protestations des pays arabes et de l’Iran. Les deux pays envisagent cet été des manœuvres navales communes en Méditerranée.
Le ministre turc de la Défense Turhan Tayan est venu la semaine dernière en Israël, après le chef d’état-major turc, le général Ismail Hakki Karadayi, en février. Le chef de la diplomatie israélienne David Lévy s’est rendu à Ankara le mois dernier et M. Mordehaï prévoit d’y aller à son tour ce mois-ci.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé la semaine dernière que «la coopération militaire entre Israël et la Turquie doit être accrue pour faire face à la menace du terrorisme et assurer la stabilité de la région».
Les deux pays ont conclu l’an denier un accord pour la modernisation, à hauteur de 630 millions de dollars, de 54 F-4E vieillissants de la Turquie par Israël.
Israël souhaite également moderniser les chars américains M-60 de la Turquie et lui vendre des radars et des missiles, selon des sources turques.
Selon le journal turc «Hurriyet», Israël a fourni à la Turquie les secrets technologiques du chasseur russe Mig-29, le plus perfectionné des avions dont dispose leur voisin commun, la Syrie.
Ankara se plaint
des Etats-Unis
Sur un autre plan, le ministre de la Défense turc Turhan Tayan s’est plaint hier d’un «blocage» de la part des Etats-Unis de la vente de certains armements à la Turquie, en recevant le sous-secrétaire américain à la Défense chargé de la politique, Jan Lodal.
«Le blocage dans la vente de certains armes (nous) gêne», a déclaré M. Tayan, en présence de la presse. Il s’est toutefois félicité du «développement» des relations turco-américaines à la fois «sur le plan bilatéral et au sein de l’OTAN».
«La situation aux Etats-Unis entraînant le blocage de la vente de certaines armes (à la Turquie) peut être considérée comme un embargo non déclaré», avait déclaré samedi M. Tayan, lors d’une conférence de presse à Ankara.
«Si cette situation négative se poursuit et les livraisons ne sont pas effectuées, ce ne sera pas sans ripostes (de la part de la Turquie)», avait-il dit. «La Turquie pourrait satisfaire ses besoins d’une manière ou d’une autre», avait-il ajouté.
En dépit des accords récemment passés, l’Administration américaine a suspendu, l’année dernière, la vente à la Turquie de 10 hélicoptères d’attaque Super Cobra et la fourniture de trois frégates de la classe Perry suite aux objections de membres du Congrès qui accusent la Turquie de poursuivre la violation des droits de l’homme.
La Turquie, irritée par cette suspension, avait annulé, en octobre, l’achat de dix Super Cobra, mais réclame toujours la fourniture de trois frégates.
Compagnies européennes et américaines s’affrontent actuellement pour arracher les marchés d’une valeur d’au moins 7 milliards de dollars pour le ministère de la Défense et concernant la production locale d’hélicoptères d’attaque et de chars d’assaut.
Arrivé lundi pour une brève visite en Turquie, Jan Lodal a également rencontré le numéro deux de la diplomatie turque, Onur Oymen, sur les relations bilatérales.
Des officiers américains ont pour la première fois participé à ces discussions, en vue notamment de manœuvres militaires conjointes, a indiqué un diplomate américain sous couvert d’anonymat.
Le général Bir est l’un des «hommes forts» de l’armée en Turquie, et sa rencontre avec M. Mordehaï s’est déroulée au ministère de la Défense à Tel-Aviv.
Pourtant dirigée par un gouvernement à dominante islamiste, la Turquie a rapidement développé sa coopération militaire avec Israël depuis l’an dernier, malgré les protestations des pays arabes et de l’Iran. Les deux pays envisagent cet été des manœuvres navales communes en Méditerranée.
Le ministre turc de la Défense Turhan Tayan est venu la semaine dernière en Israël, après le chef d’état-major turc, le général Ismail Hakki Karadayi, en février. Le chef de la diplomatie israélienne David Lévy s’est rendu à Ankara le mois dernier et M. Mordehaï prévoit d’y aller à son tour ce mois-ci.
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé la semaine dernière que «la coopération militaire entre Israël et la Turquie doit être accrue pour faire face à la menace du terrorisme et assurer la stabilité de la région».
Les deux pays ont conclu l’an denier un accord pour la modernisation, à hauteur de 630 millions de dollars, de 54 F-4E vieillissants de la Turquie par Israël.
Israël souhaite également moderniser les chars américains M-60 de la Turquie et lui vendre des radars et des missiles, selon des sources turques.
Selon le journal turc «Hurriyet», Israël a fourni à la Turquie les secrets technologiques du chasseur russe Mig-29, le plus perfectionné des avions dont dispose leur voisin commun, la Syrie.
Ankara se plaint
des Etats-Unis
Sur un autre plan, le ministre de la Défense turc Turhan Tayan s’est plaint hier d’un «blocage» de la part des Etats-Unis de la vente de certains armements à la Turquie, en recevant le sous-secrétaire américain à la Défense chargé de la politique, Jan Lodal.
«Le blocage dans la vente de certains armes (nous) gêne», a déclaré M. Tayan, en présence de la presse. Il s’est toutefois félicité du «développement» des relations turco-américaines à la fois «sur le plan bilatéral et au sein de l’OTAN».
«La situation aux Etats-Unis entraînant le blocage de la vente de certaines armes (à la Turquie) peut être considérée comme un embargo non déclaré», avait déclaré samedi M. Tayan, lors d’une conférence de presse à Ankara.
«Si cette situation négative se poursuit et les livraisons ne sont pas effectuées, ce ne sera pas sans ripostes (de la part de la Turquie)», avait-il dit. «La Turquie pourrait satisfaire ses besoins d’une manière ou d’une autre», avait-il ajouté.
En dépit des accords récemment passés, l’Administration américaine a suspendu, l’année dernière, la vente à la Turquie de 10 hélicoptères d’attaque Super Cobra et la fourniture de trois frégates de la classe Perry suite aux objections de membres du Congrès qui accusent la Turquie de poursuivre la violation des droits de l’homme.
La Turquie, irritée par cette suspension, avait annulé, en octobre, l’achat de dix Super Cobra, mais réclame toujours la fourniture de trois frégates.
Compagnies européennes et américaines s’affrontent actuellement pour arracher les marchés d’une valeur d’au moins 7 milliards de dollars pour le ministère de la Défense et concernant la production locale d’hélicoptères d’attaque et de chars d’assaut.
Arrivé lundi pour une brève visite en Turquie, Jan Lodal a également rencontré le numéro deux de la diplomatie turque, Onur Oymen, sur les relations bilatérales.
Le chef d’état-major adjoint de l’armée turque, le général Cevik Bir, a mené hier des discussions stratégiques avec le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï.Des officiers américains ont pour la première fois participé à ces discussions, en vue notamment de manœuvres militaires conjointes, a indiqué un diplomate américain sous couvert d’anonymat.Le...
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