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Actualités - CHRONOLOGIE

Levy n'ira à Washington que dans deux semaines

David Levy n’ira à Washington que dans deux semaines et non vendredi prochain; feu vert israélien à l’aggrandissement d’une colonie juive près de Bethléem en Cisjordanie: Ces deux informations distillées coup sur coup hier soir par les responsables israéliens sont venues tempérer le sentiment d’amorce de détente suscité dans la journée par l’annonce de la levée du bouclage des territoires. Le ministre israélien des Affaires étrangères, David Levy, avait confirmé que son homologue américain Madeleine Albright l’avait invité à Washington pour trouver les moyens de relancer les négociations avec les Palestiniens, bloquées depuis la mise en chantier, le 21 mars dernier, d’un onzième quartier de colonisation juive à Jérusalem-Est, la partie arabe de la Ville sainte.
Loin de faire marche arrière dans l’affaire de la colonie de Har Homa qui a provoqué une levée de boucliers internationale, M. Netanyahu a encore suscité depuis lors la colère des Palestiniens en autorisant l’extension d’autres colonies de peuplement.
Lors d’une rencontre à Washington avec Bill Clinton, il avait rejeté l’idée d’un arrêt de la construction à Har Homa, avancée selon la presse par son interlocuteur.
Une visite deux semaines plus tard au Proche-Orient de l’envoyé spécial Dennis Ross a été tout aussi infructeuse, butant sur des conditions mises par chacune des parties à une relance du processus.Selon la radio israélienne, l’Administration espérait trouver en M. Lévy, politicien plus pragmatique que M. Netanyahu, un interlocuteur plus capable de saisir la gravité de la crise du processus de paix.
D’autant que le ministère des Affaires étrangères est mieux placé que quiconque en Israël pour se rendre compte de l’effet catastrophique dans le monde de l’impasse dans laquelle s’est placé Israël.
Concernant la nouvelle provocation israélienne en matière de colonisation, l’administration civile pour la Cisjordanie a approuvé hier un plan d’expansion de la colonie d’Efrat sur 22 hectares, a indiqué le porte-parole de cette administration, M. Peter Lerner.
M. Lerner n’a pas précisé si ces terrains seront utilisés pour la construction de logements ou comme espace vert pour la colonie de 5.700 résidents, située à huit kilomètres au sud de Bethléem.
Le terrain alloué à l’expansion d’Efrat fait partie de quelque 400 hectares confisqués par Israël à la fin des années 80 et au début des années 90 près des villages d’al-Khader et Irtas, selon un avocat représentant les habitants de ces deux localités palestiniennes.
Par ailleurs, environ 200 Palestiniens se sont rassemblés mardi dans la Bande de Gaza pour protester contre les travaux réalisés sur 6.000 mètres carrés près de la colonie de Gush Katif au bord de la Méditerranée.
Le ministre palestinien de la Coopération internationale, M. Nabil Chaath, a affirmé, dans une intervention lors de la manifestation, qu’Israël «n’a pas le droit, conformément aux accords (d’Oslo), de dresser une seule tente sur ce site». «Cela est inacceptable», a-t-il ajouté.
L’armée israélienne avait tenté la semaine dernière de construire un mur de protection près de cette colonie, mais les Palestiniens ont envoyé des bulldozers détruire ce mur, qui a été ensuite reconstruit par l’armée.
David Levy n’ira à Washington que dans deux semaines et non vendredi prochain; feu vert israélien à l’aggrandissement d’une colonie juive près de Bethléem en Cisjordanie: Ces deux informations distillées coup sur coup hier soir par les responsables israéliens sont venues tempérer le sentiment d’amorce de détente suscité dans la journée par l’annonce de la levée...