La francophonie n’est pas un temps, elle doit se perpétuer dans le temps; du politique au littéraire, de l’art musical à celui de la peinture, sans oublier nos scientifiques éparpillés de par le monde, au sein de nos treize millions d’émigrés, nous demeurons le peuple champion de cette francophonie.
L’on a essayé, et l’on essaye toujours de supplanter ce français, que des institutions séculaires n’ont cessé de nous inculquer. L’Ecole supérieure des affaires, dernière manifestation de la francophonie, sera sans doute un jalon essentiel du paysage économique libanais. Nous nous devons de continuer dans la voie tracée par nos contemporains, et tous ceux qui les ont précédés.
Ils défendent bien haut une culture humaniste qui surprend. Elle surprend par son ouverture; elle surprend par la pluralité des secteurs qu’elle embrasse; elle surprend par la spontanéité et la richesse de son expression; elle surprend par la rigueur académique de sa langue.
Bien de jeunes générations libanaises, francophones, se distinguent de leur vis-à-vis anglophones, quel que soit le milieu dans lequel elles évoluent. C’est cette culture humaniste qui marque cette distinction.
Continuons à promouvoir cette langue française, et soyons vigilants face à ceux qui cherchent, et chercheront à la dénigrer.
Fouad J. TABET
Chargé de mission du
R.P.R. au Liban
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent