«Monsieur l’administrateur,
«Nous nous permettons de vous adresser une «lettre ouverte» afin d’attirer votre attention sur une anomalie dont nous allons pâtir s’il n’y est pas mis un terme.
«Nous sommes plus de vingt familles logeant dans deux immeubles auxquels nous avons accès (à pied ou en voiture) à travers un terrain vague qui semble devoir servir d’emplacement à un édifice, au risque de nous isoler. Comment, après cela, pourrions-nous accéder à nos appartements et, surtout, garer nos voitures?
«Et si, à Dieu ne plaise, un incendie venait à se déclarer dans un étage, comment les voitures des pompiers pourraient-elles intervenir pour le circonscrire?
«Le projet, élaboré semble-t-il par le Conseil des grands projets de Beyrouth, avait été bloqué par le regretté Mitri Nammar, ancien mohafez de la capitale. Mais plusieurs années plus tard, le propriétaire de ce bien-fonds paraît résolu à y construire un bloc résidentiel.
«Vous avez annoncé M. Saba, la mainmise sur plusieurs parcelles, notamment à Achrafieh, en vue de les transformer en parkings. Pourquoi ne pas saisir aussi ce terrain vague? Vous feriez d’une pierre deux coups. Primo, les occupants des immeubles Mrad et Dagher ne risqueront plus d’être isolés. Secundo, ils auront la possibilité d’y garer leurs véhicules, lesquels ne s’exposeront plus au vol, comme c’est le cas maintenant.
«Avec nos remerciements anticipés».
Les occupants des immeubles
Mrad et Dagher (Achrafieh)
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