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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dans un communiqué publié à l'issue d'un congrès tenu ce week end à Paris Les F.L. appellent Hraoui à remédier au déséquilibre dans le système politique

Les «Forces libanaises» de l’extérieur ont tenu le week-end dernier un congrès à Paris en présence de nombreux responsables et cadres supérieurs de la formation (dissoute au Liban) dont notamment les 13 membres du conseil politique des F.L., présidé par le directeur du bureau des F.L. à Washington, M. Robert Farah.
Parmi ces 13 membres du conseil politique, on notait la présence de MM. Ghassan Touma, ancien chef du service de sécurité des F.L., et Raji Abdo, ancien chef du service de sécurité militaire, tous deux poursuivis et condamnés par la Justice libanaise dans les procès engagés contre les F.L.
Le congrès a eu lieu également en présence d’une centaine de membres du comité central des F.L. et de près de 200 délégués représentant les branches des F.L. aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Australie, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Belgique, en Suisse et en France. Il s’agit du troisième congrès du genre qui se tient à l’étranger depuis la dissolution des F.L. par le Cabinet Hariri en 1994.
A l’issue des travaux, les F.L. ont rendu public un communiqué dans lequel elles appellent le président Elias Hraoui à remédier au «déséquilibre qui marque le système politique en place au Liban». «Le président de la République est garant de la Constitution, soulignent sur ce plan les F.L. Nous appelons par conséquent le chef de l’Etat à œuvrer en vue de remédier au déséquilibre qui se manifeste au niveau du système politique en place. Le président de la République devrait agir en ce sens afin d’éviter l’effondrement total de la patrie. Il devrait, en outre, œuvrer en vue de réaliser une entente nationale véritable, de manière à paver la voie à l’édification d’une entité libanaise sur des bases solides».
Et le communiqué de poursuivre: «Les participants au congrès réaffirment leur rejet d’un Liban bâti sur la haine et les règlements de compte. Ils rejettent le Liban de la compromission, du mercantilisme et de la soumission. Ils réclament l’édification d’un Liban bâti sur les principes de la justice et de la liberté. Ils soulignent sur ce plan la nécessité de tenir la justice à l’écart des ingérences des politiciens et des pressions continues».
Les F.L. ont, d’autre part, exprimé leur gratitude à l’égard du pape Jean-Paul II «qui a tenu à manifester son soutien au Liban en visitant le pays le mois prochain, porteur d’un message de paix au peuple libanais meurtri». «Cette visite constitue une lueur d’espoir pour tous ceux qui sont épris de liberté», ajoutent les F.L.
Et le communiqué de conclure: «Les participants au congrès ont réaffirmé leur allégeance totale au commandant des Forces libanaises, M. Samir Geagea, qu’ils considèrent comme le porte-étendard de leur projet politique et de leur cause. Les congressistes ont réaffirmé la pérennité des Forces libanaises en tant qu’entité politique active, fidèle à ses engagements historiques. Ils ont rendu hommage, en outre, à tous leurs camarades, plus particulièrement ceux qui sont restés dans le pays et qui résistent quotidiennement, contre vents et marées. Ils ont réaffirmé à cette occasion que la Résistance se maintiendra sur base de leurs convictions fermes».
A l’issue du congrès, note-t-on, une série de décisions et de résolutions internes ont été adoptées.
Les «Forces libanaises» de l’extérieur ont tenu le week-end dernier un congrès à Paris en présence de nombreux responsables et cadres supérieurs de la formation (dissoute au Liban) dont notamment les 13 membres du conseil politique des F.L., présidé par le directeur du bureau des F.L. à Washington, M. Robert Farah.Parmi ces 13 membres du conseil politique, on notait la...