Le député Mohammad Abdel-Hamid Beydoun a vivement critiqué la politique gouvernementale qui ne vise qu’à «saper les fondements de l’autonomie académique, administrative et financière de l’université».
Le député Zaher el-Khatib a, quant à lui, insisté sur la politique d’ensemble du gouvernement «qui veut tout contrôler dans le pays et neutraliser tout mouvement de revendication».
Le secrétaire général de la CGTL, M. Yasser Nehmé, a évoqué «le risque de voir l’université nationale subir la loi des politiciens».
Les représentants des écoles secondaires ont été aussi virulentes que leurs aînés critiquant la politique gouvernementale qui cherche «à tout bloquer sans présenter la moindre perspective de renouveau».
Le président de la Ligue des professeurs à plein temps de l’UL, M. Issam Khalifé, qui a dressé un véritable réquisitoire contre «l’incapacité du recteur à se révolter» et contre «la volonté du gouvernement à ne pas respecter les lois et règlements qui régissent la vie de l’université», a terminé son discours fleuve sur un ton menaçant.
«Nous appelons les responsables à mettre fin à leur irrespect des droits de l’université. Nous leur demandons de faire face à leurs responsabilités et d’accorder satisfaction à nos revendications qu’ils ont eux-mêmes qualifiées de justes. Si nous avons été contraints de remettre à plus tard le sit-in que nous envisagions pour cause d’absence des responsables, en voyage en dehors du pays, nous affirmons notre volonté de durcir notre mouvement, en coordination avec les autres secteurs syndicaux. Nous lançons un avertissement à tous ceux qui cherchent à éliminer le mouvement syndical et à étouffer les libertés publiques, et nous leur rappelons que les trônes de leurs semblables ont fini dans les poubelles de l’histoire et que seules ont survécu les libertés et les institutions démocratiques», a-t-il conclu.
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