M. Dalloul a affirmé que la décision de démissionner prise par M. Mallat est «suspecte» et que ce dernier a cédé à la tentation de «jouer au héros». L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats aurait dû persévérer dans sa mission, envers et contre tous, et «défendre son point de vue, plutôt que de démissionner et de se tailler ainsi une popularité facile», a ajouté M. Dalloul.
«Si le Conseil constitutionnel s’est réuni et que les avis divergeaient, et si M. Mallat a subi des pressions, pourquoi n’en a-t-il pas fait état, et pourquoi ne pas faire la lumière sur ce qui s’est passé?» s’est interrogé le ministre.
Et M. Dalloul de conclure en affirmant que la démission de M. Mallat signifie qu’il a «cédé aux pressions», contrairement à ses collègues du Conseil constitutionnel.
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