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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il a condamné les ingérences dans les affaires de la CGTL Le PNL dénonce les failles dans le fonctionnement des institutions

L’affaire du gel des élections municipales et les ingérences du Cabinet Hariri dans les affaires intérieures de la CGTL ont été au centre de la réunion hebdomadaire que le conseil politique du Parti national libéral a tenue hier au siège central du parti, à Sodeco, sous la présidence du leader du PNL, M. Dory Chamoun.
A l’issue de la réunion, le PNL a publié un communiqué stigmatisant les pressions exercées par le gouvernement sur la Centrale syndicale. Evoquant, d’autre part, les tiraillements entre les pôles du pouvoir concernant le dossier des municipales, le PNL a dénoncé «les failles éclatantes qui marquent le fonctionnement des institutions» étatiques.
«Les prétextes invoqués par les pôles du pouvoir en vue de remettre en cause l’échéance des élections municipales n’ont pas convaincu la majorité des Libanais, affirme le communiqué du PNL. Ces prétextes mettent en évidence, une fois de plus, les failles qui se manifestent au niveau du fonctionnement des institutions ainsi que sur le plan des relations entre les pôles du pouvoir. Il est superflu d’évoquer le caractère peu convaincant des raisons invoquées par les partisans du report des élections».
«Par le biais de ses divers services sécuritaires et administratifs, dont notamment les postes de gendarmerie, l’Etat est présent dans la zone de sécurité ainsi que dans les régions dont les habitants ont été forcés à l’exode, souligne le PNL. Les électeurs de la zone de sécurité et des villages déplacés ont participé aux dernières élections législatives sans que les actuels détracteurs des élections municipales n’aient trouvé, à l’époque, à redire».
Après avoir réitéré son appel à l’organisation des élections municipales à la date prévue, le PNL a demandé à tous ses partisans de «poursuivre leurs préparatifs (en vue des élections municipales) dans le but de faire face à toute surprise possible concernant cette échéance». «Dans le même temps, poursuit le communiqué du PNL, nous nous interrogeons sur l’identité des responsables de l’ajournement du scrutin en question et sur ce qui devrait être fait pour leur réclamer des comptes. Le problème qui se pose sur ce plan est d’autant plus grave que le torpillage des élections a été précédé d’un muselage des moyens d’expression démocratiques. L’opposition a été marginalisée, les manifestations interdites, et les médias audiovisuels privés ont été contrôlés par les pôles du pouvoir».
Le PNL a estimé, par ailleurs, que la conjoncture présente tend à démontrer que «la paix dans la région paraît lointaine». «La scène régionale, souligne le communiqué du PNL, est désormais confrontée à toutes les éventualités. A l’ombre d’une telle donne, la conjoncture libanaise ne pourra que faire du surplace. Elle risque même de subir un grave contrecoup du fait de la tension régionale».
En ce qui concerne le dossier de la CGTL, le PNL a stigmatisé «les atteintes répétées des pôles du pouvoir dans les affaires intérieures de la Centrale syndicale». «Les dirigeants, ajoute à ce sujet le communiqué, paraissent déterminés à porter un coup décisif aux institutions. Nous appelons à ce propos tous les travailleurs du Liban à resserrer les rangs et à rejeter toute ingérence dans les affaires intérieures de la CGTL. Nous invitons également les responsables syndicaux à prendre conscience de leurs responsabilités et à préserver l’unité de la Centrale syndicale», à l’occasion des élections du comité exécutif de la CGTL, le 24 avril prochain.
L’affaire du gel des élections municipales et les ingérences du Cabinet Hariri dans les affaires intérieures de la CGTL ont été au centre de la réunion hebdomadaire que le conseil politique du Parti national libéral a tenue hier au siège central du parti, à Sodeco, sous la présidence du leader du PNL, M. Dory Chamoun.A l’issue de la réunion, le PNL a publié un...