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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'escalade ne serait dans l'intérêt d'aucune partie au Proche-Orient

L’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, M. Richard Jones, a affirmé que «Washington œuvre au rapprochement des positions israélienne et palestinienne et à l’avènement d’un climat de confiance partagée». Il a souligné par ailleurs que «la rencontre entre le président américain Bill Clinton et le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, est un premier pas. Il sera suivi la semaine prochaine par d’autres rencontres qui grouperont la partie américaine aux Palestiniens». Selon le diplomate, l’escalade ne serait dans l’intérêt d’aucune partie au P.-O..
M. Jones a fait cette déclaration à l’issue d’un entretien qu’il a eu hier avec le secrétaire général de l’Hôtel Bustros, l’ambassadeur Zafer el-Hassan, en présence de la délégation américaine qui participe au comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud.
Il a rappelé que son pays présidera, à partir du premier mai, le comité de surveillance issu des arrangements d’avril 1996 et qu’il est nécessaire que l’ambassadeur David Greenlee, qui sera président du comité, puisse sonder les responsables libanais sur certains sujets. A un journaliste qui estimait inéluctables certains changements au niveau de l’adoption des décisions au sein du comité avec le retour des Américains à la présidence, M. Jones a déclaré n’être pas du tout de cet avis.
Interrogé au sujet d’une éventuelle escalade dans la région à la suite de l’échec des pourparlers du président Clinton et du premier ministre israélien, M. Jones a répondu qu’il est «prématuré de donner un jugement sur les résultats des pourparlers. Il y a à présent des échanges de points de vue entre les Américains et les Israéliens et ces échanges se poursuivront dans l’avenir entre les Américains et les autres parties concernées par le processus de paix en cours au Proche-Orient», a-t-il dit.
Selon le diplomate américain, une délégation palestinienne se rendra à la fin de cette semaine à Washington où elle aura une série de rencontres avec des responsables de l’administration américaine. «Dès que l’administration américaine finira d’évaluer les positions israélienne et palestinienne, elle devra prendre certaines initiatives», a-t-il dit.

«Situation très délicate»

M. Jones a affirmé que l’objectif principal de l’administration américaine est de créer à nouveau «un climat de confiance entre les parties concernées par la dynamique de paix au Proche-Orient. Le recours à l’escalade ne sera dans l’intérêt d’aucune des parties. La situation est très délicate et Washington œuvre à un rapprochement entre les points de vue. Cela nécessite des rencontres avec toutes les parties. La rencontre entre MM. Clinton et Netanyahu est un premier pas. Elle sera suivie la semaine prochaine par d’autres rencontres qui grouperont les Américains et les Palestiniens».
De son côté, l’ambassadeur Greenlee s’est félicité du travail entrepris jusqu’à présent par le comité de surveillance. «Il y a eu beaucoup de sincérité et de franchise dans le traitement des plaintes qui lui ont été présentées».
M. Greenlee a estimé que le comité de surveillance a contribué en quelque sorte à éviter le bombardement des civils. «Il s’est avéré être efficace dans la mesure où il agit dans le cadre des arrangement d’avril».
Il a nié que la Syrie ait gelé sa participation à ce comité, affirmant avoir reçu des assurances officielles à ce niveau. «Il ne s’agit que de rumeurs», a-t-il dit.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, M. Richard Jones, a affirmé que «Washington œuvre au rapprochement des positions israélienne et palestinienne et à l’avènement d’un climat de confiance partagée». Il a souligné par ailleurs que «la rencontre entre le président américain Bill Clinton et le premier ministre israélien, M. Benjamin Netanyahu, est un premier pas. Il...