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Actualités - CHRONOLOGIE

Dénonçant la politique du gouvernement en matière d'audiovisuel Human Rights Watch appelle à des pressions internationales sur le Liban

L’organisation américaine des droits de l’Homme «Human Rights Watch» a appelé les Etats-Unis, l’Union européenne et les donateurs internationaux à faire pression sur les autorités libanaises pour les amener à réviser leur politique en matière de diffusion audiovisuelle.
Dans un rapport détaillé daté d’aujourd’hui jeudi et faxé de New York, «Human Rights Watch», une organisation non gouvernementale, estime que les règlementations adoptées par le gouvernement Hariri dans ce domaine constituent «une atteinte au pluralisme de l’information et la liberté d’expression».
Le texte, intitulé «Les restrictions sur la diffusion audiovisuelle: dans l’intérêt de qui?», relève notamment que la nouvelle réglementation décrétée en septembre dernier n’autorise que quatre chaînes de télévision privées «liées toutes directement ou indirectement aux principaux dirigeants et à des hommes politiques prosyriens».
Il déplore également que le pouvoir de régulation du paysage audiovisuel et d’octroi de permis de diffusion se trouve entièrement entre les mains du gouvernement.
Le rapport recommande au gouvernement libanais de revenir sur les décisions prises et de réorganiser l’audiovisuel en instituant «une instance de régulation indépendante et apolitique» et en lui donnant «le pouvoir de mettre au point des procédures d’octroi de permis et des mécanismes de régulation garantissant l’absence de discrimination».
Dans le but d’amener les autorités libanaises à répondre positivement à cet appel, «Human Rights Watch» invite la Commission européenne à soulever dans les négociations en cours sur le partenariat entre le Liban et l’UE la question du respect par Beyrouth des dispositions de l’Article 19 de la Convention sur les droits civils et politiques.
L’organisation appelle en outre les gouvernements européens et celui des Etats-Unis à discuter de ce problème dans les rencontres bilatérales ou multilatérales avec des responsables libanais.
Elle presse enfin les donateurs, notamment la Banque mondiale et d’autres instances financières internationales, mais également les compagnies privées étrangères investissant au Liban, de faire connaître aux autorités libanaises «leur soutien à un processus de réorganisation de l’audiovisuel respectueux des normes internationales des droits de l’Homme».
L’organisation américaine des droits de l’Homme «Human Rights Watch» a appelé les Etats-Unis, l’Union européenne et les donateurs internationaux à faire pression sur les autorités libanaises pour les amener à réviser leur politique en matière de diffusion audiovisuelle.Dans un rapport détaillé daté d’aujourd’hui jeudi et faxé de New York, «Human Rights Watch»,...