«Le Liban proposera le gel de développement des relations entre les pays participants et Israël jusqu’à ce qu’il (l’Etat hébreu) respecte les fondements du processus de paix adoptés à la conférence de Madrid (1991)», a indiqué hier M. Boueiz.
«Beyrouth compte demander également l’arrêt de l’aide financière supplémentaire accordée à Israël jusqu’à ce que ce pays cesse de bloquer le processus de paix», a précisé dans un entretien téléphonique à l’AFP, M. Boueiz, qui représente son pays à la conférence des non-alignés à New Delhi.
Selon M. Boueiz, «les participants à la conférence de Malte vont adresser un avertissement à l’Etat hébreu concernant sa politique qui entrave le processus de paix».
Israël avait mis en garde lundi l’Europe contre «les tentatives d’exploitation, par certains pays arabes, de la conférence (de Malte), afin de fustiger Israël».
Le dialogue entre les 12 partenaires de l’Union européenne: l’Algérie, l’Autorité palestinienne, Chypre, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, Malte, le Maroc, la Tunisie, Syrie et la Turquie, vise notamment à la création d’une zone commune de stabilité et de libre-échange.
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