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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Nasrallah affirme que le hezbollah-Golfe n'existe pas

Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a assuré à un journal koweitien qu’il n’existait pas de parti du même nom au Koweit ou dans un autre pays du Golfe.
Des informations de presse avaient fait état de l’existence d’un «Hezbollah-Golfe», lié à l’Iran et présent dans plusieurs pays du Golfe, qui serait impliqué dans l’attentat anti-américain de Khobar en Arabie Séoudite, au cours duquel 19 militaires américains avaient été tués en juin.
«Dans certains pays arabes, on invente un Hezbollah alors qu’il n’existe pas», a affirmé sayyed Nasrallah au quotidien al-Anbaa.
«J’affirme qu’il n’y a pas de Hezbollah au Koweit», a ajouté le secrétaire général de la formation islamiste, accusant «certains pays arabes ayant des problèmes intérieurs de tenter d’évoquer des facteurs extérieurs».
L’opposition bahreinie avait accusé les autorités koweitiennes d’avoir arrêté le 26 mars onze Bahreinis chiites vivant dans l’émirat et exprimé la crainte qu’ils soient livrés aux autorités de Manama.
Un quotidien bahreini avait affirmé mercredi que les onze Bahreinis faisaient partie du «Hezbollah-Golfe», une organisation clandestine qui serait liée à l’Iran et qu’ils «fomentaient des troubles à Bahrein et dans d’autres pays du Golfe».
Samedi, le journal koweitien, al-Raï al-Aam a également rapporté que le réseau démantelé faisait partie du «Hezbollah-Golfe» et «fomentait des troubles non seulement à Bahrein, mais également au Koweit, en Arabie Séoudite et peut-être dans d’autres pays de la région».
Le journal a ajouté que les interrogatoires avec les personnes arrêtées avaient permis de découvrir «qu’un dénommé Yehya Younès, de nationalité irakienne, est le cerveau de ce réseau ainsi que d’autres cellules dans plusieurs pays de la région, faisant partie du Hezbollah-Golfe».
Bahrein est depuis décembre 1994 le théâtre de troubles antigouvernementaux épisodiques qui ont fait au moins 26 morts. L’opposition chiite réclame le rétablissement du Parlement dissous et la libération de prisonniers politiques.
En juin dernier, le gouvernement avait accusé l’Iran d’avoir cherché à le renverser en «armant et finançant» un groupe appelé Hezbollah-Bahrein, ce que Téhéran avait démenti.
Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a assuré à un journal koweitien qu’il n’existait pas de parti du même nom au Koweit ou dans un autre pays du Golfe.Des informations de presse avaient fait état de l’existence d’un «Hezbollah-Golfe», lié à l’Iran et présent dans plusieurs pays du Golfe, qui serait impliqué dans l’attentat...