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Actualités - CHRONOLOGIE

Il s'est longuement entretenu hier avec Jones Boueiz formel : la Syrie n'a pas gelé sa participation au comité de surveillance (photo)

Le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, a démenti que la Syrie ait gelé sa participation au comité de surveillance issu des arrangements d’avril. Il a affirmé avoir pris contact par téléphone avec son homologue syrien, M. Farouk el-Chareh, qui l’a assuré que cette nouvelle est dénuée de tout fondement. M. Boueiz a déclaré avoir sondé également à ce sujet l’ambassadeur des Etats-Unis au Liban, M. Richard Jones, qui lui a affirmé ne pas détenir d’information à ce sujet.
Le journal britannique «The Independent» avait publié, il y a deux jours, la nouvelle au sujet du gel de la participation de la Syrie au comité de surveillance.
Par ailleurs, M. Boueiz a évoqué pendant plus de 90 minutes avec M. Jones les derniers développements de la dynamique de paix au Proche-Orient ainsi que les efforts déployés en vue de sa relance. Répondant à une question au sujet des critiques de M. Boueiz au lendemain du veto américain au Conseil de Sécurité de l’ONU, M. Jones a déclaré que la position du Liban est similaire à celle des autres pays arabes. «J’ai tenté d’expliquer les motifs du recours de mon pays au veto. Ce recours ne doit pas être interprété comme étant une acceptation ou une consécration de la politique israélienne. Il doit être considéré comme une réaffirmation de la politique américaine suivie depuis longtemps dans la région. Les négociations bilatérales constituent la meilleure voie pour la réalisation d’un progrès au niveau du processus de paix et l’instauration d’une paix dans la région. Nous ne pensons pas que l’implication des Nations Unies dans cette affaire pourrait aider à l’amélioration de ces négociations», a-t-il dit.
En réponse à une question, le diplomate américain a affirmé avoir transmis à M. Boueiz le point de vue du secrétaire d’Etat, Mme Madeleine Albright, au sujet des derniers développements au Proche-Orient. Il a mis l’accent à nouveau sur la nécessité de créer «une ambiance propice pour la reprise des pourparlers de paix».
Prié de donner son avis sur la situation au Liban-Sud et sur la possibilité de la suspension du travail du comité de surveillance, M. Jones s’est dit persuadé que le comité poursuivra son action et qu’il est «bénéfique pour toutes les parties concernées ainsi que pour tous ceux qui participent à ce comité».
Il a estimé que la situation au Liban-Sud demeurera «délicate» jusqu’à ce qu’un règlement global soit trouvé. «Je suis persuadé que l’accord d’avril contribue à la protection des civils établis des deux côtés de la frontière libano-israélienne». L’ambassadeur américain s’est dit persuadé «qu’il n’y a pas de danger dans l’étape présente».
Par ailleurs, il a nié être au courant d’une éventuelle tournée dans la région du secrétaire d’Etat américain en affirmant qu’à son avis, «les choses ont commencé à évoluer dans la région».
Au sujet de la réouverture du dossier de l’attentat qui a visé en 1983 les Marines, M. Jones a déclaré que l’amnistie dont ont bénéficié certains Libanais accusés de crimes durant la guerre ne concerne pas ceux impliqués dans des crimes commis contre des étrangers. «Cela aide à rétablir la confiance des étrangers dans le Liban».
Il convient de signaler que l’ambassadeur américain s’est rendu hier auprès du chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, auquel il a remis une lettre de l’Administration américaine concernant les développements au niveau du processus de paix au Proche-Orient.
Le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, a démenti que la Syrie ait gelé sa participation au comité de surveillance issu des arrangements d’avril. Il a affirmé avoir pris contact par téléphone avec son homologue syrien, M. Farouk el-Chareh, qui l’a assuré que cette nouvelle est dénuée de tout fondement. M. Boueiz a déclaré avoir sondé également à ce sujet...