Après le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, c’était au tour du «Mouvement de l’unification islamique» de s’en prendre hier à la décision adoptée à ce sujet par le Conseil des ministres. Dans un communiqué publié dans ce cadre, l’organisation intégriste sunnite a invité l’Etat à «se concerter avec les dirigeants spirituels du pays avant de prendre une décision susceptible de porter atteinte aux aspirations du peuple».
De son côté, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a qualifié la décision du gouvernement «de dangereuse et de suspecte». Il a souligné la nécessité de s’y opposer «car cette résolution est une offense à notre société», a-t-il dit. Cheikh Kassem a demandé au Conseil des ministres d’avoir «le courage de revenir sur sa décision».
Les députés Ammar Moussaoui et Hussein Hajj Hassan ont également évoqué ce sujet avec le ministre de l’Education, M. Jean Obeid. A l’issue de l’entretien, M. Moussaoui a rendu hommage au ministre pour «la position neutre et responsable qu’il a prise dans ce cadre, sachant que cette décision crée beaucoup plus de problèmes qu’elle n’en résout».
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