Les échoppes, les écoles et les dispensaires sont restés fermés dans les douze camps de Beyrouth et du reste du Liban, où se sont déroulées des manifestations, chacune rassemblant quelques centaines d’hommes, de femmes et d’enfants.
Au Liban-Sud, le camp d’Aïn el-Héloué, le plus grand du Liban avec 80.000 réfugiés, était enveloppé de l’épaisse fumée noire dégagée des pneus brûlés par des jeunes gens, qui en interdisaient l’accès.
Ils ont également brûlé des drapeaux américains et israéliens à l’entrée du camp, barrée d’une immense banderole sur laquelle on pouvait lire: «La Journée de la Terre marque notre attachement inébranlable à notre terre».
Assis devant la permanence du Fateh de Yasser Arafat à l’intérieur du camp, des partisans du chef de l’Autorité palestinienne, qui brandissaient son portrait, ont brûlé un drapeau israélien.
Dans le sud de Beyrouth, des manifestants en colère ont sillonné les ruelles étroites du camp de Chatila en criant: «Mort à Israël, A bas sa politique de colonisation», en allusion au projet de construction d’une colonie juive dans les quartiers arabes annexés de Jérusalem.
«Avec notre âme et notre sang, nous te sauverons Jérusalem», scandaient-ils.
Les Comités populaires, qui regroupent des représentants de toutes les formations palestiniennes, ont exprimé dans un communiqué leur «solidarité avec la population des territoires occupés par Israël qui font face aux capitulards (l’Autorité palestinienne) et aux sionistes».
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