Ce montant n’inclut pas le patrimoine détenu par les quelque 12 millions de Libanais de la diaspora qui ont émigré bien avant la guerre, selon M. Makram Zaccour, vice-président de Merrill Lynch International, cité par l’hebdomadaire «Le Commerce du Levant».
Selon M. Zaccour, «la diaspora représente un intérêt indéniable par l’importance de son patrimoine et par sa volonté nette de contribuer à la renaissance de son pays natal».
Le nombre de Libanais ayant quitté le Liban pendant la guerre pour s’installer dans les pays arabes du Golfe, en France, en Suisse, en Angleterre, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Afrique noire est estimé à près d’un million.
Merrill Lynch, établie au Liban depuis 1962, avait lancé en 1994 des «eurobonds» d’une valeur de 400 millions de dollars pour le compte du gouvernement libanais.
La société américaine a également émis des «eurobonds» et des «euronotes» pour plus de 800 millions de dollars au profit de trois banques libanaises et de Solidere.
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