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Actualités - CHRONOLOGIE

Peine de 7 à 10 ans de prison requise contre les membres de l'armée rouge Oumayya Abboud accusée d'exercice illicite de la médecine

Il a fallu attendre les conclusions du procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth, M. Abdallah Bitar, pour avoir, pour la première fois depuis qu’a éclaté au grand jour «l’affaire japonaise», la confirmation de l’appartenance à l’Armée rouge des cinq inculpés.
Les accusant de falsification des tampons de l’Etat libanais et d’autres pays étrangers ainsi que de la fabrication de faux permis de séjour, M. Bitar a requis, contre Masao Adachi, Kozo Okamoto, Kazuo Tohira, Haruo Wako et Mariko Yamomoto, une peine allant de 7 à 10 ans de prison. Après avoir étudié le dossier, M. Bitar a estimé qu’Oumayya Abboud n’avait pas participé à l’opération de fraude et, par conséquent, il a estimé qu’elle devait bénéficier d’un non-lieu dans cette affaire. Mais il a maintenu contre elle la charge d’exercice illicite de la médecine. Ce qui, selon la nouvelle loi de déontologie médicale, lui fait encourir une peine de 5 ans de prison.
Dans ses conclusions, M. Bitar a donc reconnu que les 5 Japonais sont des membres de l’Armée rouge. Il a même précisé que Masao Adachi est le responsable de ce groupe pour la région du Moyen-Orient. Selon M. Bitar, les 5 Japonais avaient en leur possession des équipements pour falsifier des tampons officiels libanais et étrangers. Ils avaient aussi plusieurs faux passeports japonais, espagnols, singapouriens et chinois ainsi que de faux tampons des ambassades du Liban à Londres, à Stockholm et à Athènes. Ils avaient de plus de faux permis de séjour. M. Bitar a communiqué hier ses conclusions au juge d’instruction M. Saïd Mirza qui devrait publier son acte d’accusation dans cette affaire au cours des prochains jours. En général, l’acte d’accusation s’inspire largement des conclusions du procureur, mais il n’est pas obligé de les respecter à la lettre.
Une fois l’acte d’accusation publié, il ne restera plus qu’à transmettre le dossier à la Cour d’appel de Beyrouth pour l’ouverture du procès. En somme, «l’affaire japonaise» est loin d’être terminée.
Il a fallu attendre les conclusions du procureur général près la Cour d’appel de Beyrouth, M. Abdallah Bitar, pour avoir, pour la première fois depuis qu’a éclaté au grand jour «l’affaire japonaise», la confirmation de l’appartenance à l’Armée rouge des cinq inculpés.Les accusant de falsification des tampons de l’Etat libanais et d’autres pays étrangers ainsi...