Paris, de Elie MASBOUNGI
Le temps fort de la visite officielle en France du président Nabih Berry aura été — sauf développements plus importants aujourd’hui — la réunion du chef du Législatif avec Jacques Chirac.
En ce qui concerne les formes, et du seul fait de sa visite à l’Elysée, M. Berry apparaît aux dirigeants français comme étant un interlocuteur à part entière sur l’échiquier libanais et régional.
Au même titre que le chef de l’Etat et le premier ministre libanais qui se sont imposés depuis belle lurette à Paris, le premier du fait de sa position et le second grâce à ses relations rue du Faubourg Saint Honoré.
Pour ce qui est du fond et au-delà des déclarations officielles sur le perron de l’Elysée, on peut dire que l’indispensable solidité des liens libano-syro-français a été évoquée avec ses corollaires bilatéraux et ses incidences purement libanaises.
Même les élections municipales ont occupé une bonne partie de l’entretien. Pour leur signification symbolique, certes, et du fait de l’engouement même tardif de l’électorat chrétien à se manifester.
Bien avant l’arrivée à Paris de M. Berry, des personnalités proches du président Chirac s’étaient félicitées de l’intérêt manifesté par l’opposition à l’égard de cette consultation populaire.
Certains allaient même jusqu’à affirmer que des édiles proches de l’opposition pourraient atténuer la tension entre Damas et la Haute Maison.
Ils ont même conseillé à des proches du général Michel Aoun de saisir cette occasion pour mettre fin à leur exil par un dialogue avec un dirigeant libanais autre que M. Hariri. Celui-ci étant, disent ces proches de l’Elysée, mobilisé pour l’extraordinaire effort de reconstruction du pays.
On retrouve d’ailleurs dans les déclarations de M. Berry une sorte de confirmation de l’intérêt manifesté par la France à cette participation chrétienne à une consultation électorale promise dans les meilleures conditions que l’on peut espérer.
Enfin, il y a l’évocation du climat en Israël et de la nécessité d’éviter toute explosion au Liban-Sud.
Là, MM. Chirac et Berry en seraient restés aux vœux pieux...
Le temps fort de la visite officielle en France du président Nabih Berry aura été — sauf développements plus importants aujourd’hui — la réunion du chef du Législatif avec Jacques Chirac.
En ce qui concerne les formes, et du seul fait de sa visite à l’Elysée, M. Berry apparaît aux dirigeants français comme étant un interlocuteur à part entière sur l’échiquier libanais et régional.
Au même titre que le chef de l’Etat et le premier ministre libanais qui se sont imposés depuis belle lurette à Paris, le premier du fait de sa position et le second grâce à ses relations rue du Faubourg Saint Honoré.
Pour ce qui est du fond et au-delà des déclarations officielles sur le perron de l’Elysée, on peut dire que l’indispensable solidité des liens libano-syro-français a été évoquée avec ses corollaires bilatéraux et ses incidences purement libanaises.
Même les élections municipales ont occupé une bonne partie de l’entretien. Pour leur signification symbolique, certes, et du fait de l’engouement même tardif de l’électorat chrétien à se manifester.
Bien avant l’arrivée à Paris de M. Berry, des personnalités proches du président Chirac s’étaient félicitées de l’intérêt manifesté par l’opposition à l’égard de cette consultation populaire.
Certains allaient même jusqu’à affirmer que des édiles proches de l’opposition pourraient atténuer la tension entre Damas et la Haute Maison.
Ils ont même conseillé à des proches du général Michel Aoun de saisir cette occasion pour mettre fin à leur exil par un dialogue avec un dirigeant libanais autre que M. Hariri. Celui-ci étant, disent ces proches de l’Elysée, mobilisé pour l’extraordinaire effort de reconstruction du pays.
On retrouve d’ailleurs dans les déclarations de M. Berry une sorte de confirmation de l’intérêt manifesté par la France à cette participation chrétienne à une consultation électorale promise dans les meilleures conditions que l’on peut espérer.
Enfin, il y a l’évocation du climat en Israël et de la nécessité d’éviter toute explosion au Liban-Sud.
Là, MM. Chirac et Berry en seraient restés aux vœux pieux...
Paris, de Elie MASBOUNGILe temps fort de la visite officielle en France du président Nabih Berry aura été — sauf développements plus importants aujourd’hui — la réunion du chef du Législatif avec Jacques Chirac.En ce qui concerne les formes, et du seul fait de sa visite à l’Elysée, M. Berry apparaît aux dirigeants français comme étant un interlocuteur à part...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban