A y regarder à la fois de plus près et en plan élargi (wide angle), on trouve cependant beaucoup de cohésion dans la série de mesures adoptées depuis Taëf pour s’adapter aux nouvelles réalités démo-confessionnelles du pays. Pour donner satisfaction aux discriminés de jadis («déshérités», dans le vocabulaire amaliste) on leur a créé le Conseil du Sud, un ministère des Emigrés et la Sûreté d’Etat. Trois parfaites réussites qui sont du meilleur augure pour la nouvelle fac de l’U.L.. Et qui d’ailleurs devront largement contribuer à son succès. Qu’on y pense un peu: des spécimens de touristes, les étudiants pourront en étudier en toute saison dans nos prisons, grâce aux Japonais fournis par la Sûreté d’Etat. Ils pourront s’entretenir de même avec les Emigrés que tente le retour et qui au vu de ce qui se passe, se contentent de jouer les touristes, font trois petits tours et s’en repartent dare-dare. Et enfin auprès du Conseil du Sud, les jeunes pourront apprendre comment pigeonner autrui...
Et voilà comment, avant même que Berry ne se réconcilie avec Hraoui, les pratiques d’hier ressortent aujourd’hui.
J.I.
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