Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

L'affaire Berj Balanian classée faute de preuves

Une source judiciaire a indiqué hier que le Parquet a classé faute de preuves, le dossier de Berj Balanian, le ressortissant allemand, détenteur d’un passeport libanais, accusé d’avoir fait passer d’Allemagne en Libye des composants d’armes chimiques.
Berj Balanian, arrêté en octobre à l’aéroport de Beyrouth, avait été libéré sous caution en décembre, après le rejet par la justice libanaise d’une demande d’extradition présentée par Bonn. Il avait été inculpé, au Liban, pour «trouble des relations du Liban avec un Etat étranger», à la suite d’un mandat d’arrêt international délivré par l’Allemagne à son encontre. Représentant de compagnies belges d’équipements électriques, il était soupçonné d’avoir vendu à la Libye des composants d’armes chimiques et un ordinateur à usage militaire.
Dans son arrêté le juge Saïd Mirza, qui instruit cette affaire, a estimé que Berj Balanian, qui a fourni des documents détaillés sur ses activités à Tripoli de 1989 à 1991 n’a pas vendu à la Libye des ordinateurs de la société allemande Siemens, ni de composants chimiques.
Berj Balanian avait affirmé que les autorités allemandes le poursuivaient en sa qualité de «citoyen de seconde catégorie» en raison de sa double nationalité. Selon lui, le BND (service de renseignements extérieurs allemands) lui avait demandé, à plusieurs reprises, de fournir des renseignements relatifs à des individus et des sociétés libyennes, et aussi à des sociétés françaises, suisses et italiennes traitant avec le gouvernement libyen.
Face à ses refus répétés, des agents des services allemands Nenner et Rehangk, lui avaient expliqué qu’il n’était «pas dans son intérêt de ne pas coopérer avec le BND», lui prédisant «qu’il le regretterait». Ce témoignage est précisé dans l’acte du juge Mirza.
Les Nations Unies ont imposé en 1992 à la Libye un embargo notamment sur les liaisons aériennes et les fournitures militaires, pour avoir, refusé de livrer deux de ses ressortissants soupçonnés d’être impliqués dans l’attentat contre un avion de la PanAm au-dessus de Lockerbie, en Eccose, qui avait fait 70 morts en décembre 1988.
Une source judiciaire a indiqué hier que le Parquet a classé faute de preuves, le dossier de Berj Balanian, le ressortissant allemand, détenteur d’un passeport libanais, accusé d’avoir fait passer d’Allemagne en Libye des composants d’armes chimiques.Berj Balanian, arrêté en octobre à l’aéroport de Beyrouth, avait été libéré sous caution en décembre, après le...