Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Athlétisme Dopage : Capobianco suspendu jusqu'au 27 mai 2000

MONACO, 17 Mars (AFP). — Le sprinter australien Dean Capobianco, contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants (Stanozolol) a été reconnu coupable de dopage et suspendu jusqu’au 27 mai 2000 par la Commission d’arbitrage de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), a annoncé lundi l’IAAF.
Le sprinter de Perth, 26 ans, spécialiste du 200m, avait été contrôlé positif au stanozobol le 27 mai 1996 à Hengelo (Pays-Bas) par un laboratoire de Cologne (Allemagne).
La commission d’arbitrage, composée de trois membres — Lauri Tarasti (Finlande), Christoph Vedder (Allemagne) et Assane Bassirou Diouf (Sénégal) — et qui s’est réunie ce week-end à Monaco, siège de l’IAAF, lui a infligé la peine maximale, soit quatre ans de suspension, et «invalidé les résultats qu’il a obtenus depuis la réunion d’Hengelo».
Capobianco avait pu participer aux Jeux d’Atlanta, la Fédération australienne d’athlétisme (AA) ayant estimé que les conditions d’acheminement de l’échantillon d’urine de l’athlète entre Hengelo et le laboratoire de Cologne, où l’analyse avait eu lieu, ne présentaient pas toutes les garanties nécessaires de sécurité.
Fin 1996, l’IAAF avait déclaré que de nouveaux éléments apportés au dossier prouvaient la culpabilité du sprinter australien.
Jeudi, pourtant, le porte-parole de l’AA, David Culbert, a répété que vu les pièces au dossier, la Fédération australienne maintenait sa décision de blanchir son athlète des accusations de dopage.
Dean Capobianco, quant à lui, a maintenu avoir été victime d’une erreur dans les échantillons d’urine et a déclaré que quelle que soit la décision de la Commission d’arbitrage de l’IAAF, il entendait se pourvoir devant un tribunal civil.
Le stanozolol est le même stéroïde anabolisant que celui utilisé par le Canadien Ben Johnson, qui avait été dépossédé de sa médaille d’or du 100m aux Jeux olympiques de Séoul (1988) après avoir été convaincu de dopage.

Le Kenyan John Ngugi
réclame justice

Le Kenyan John Ngugi, cinq fois champion du monde de cross-country et champion olympique du 5000m à Séoul, en 1988, réclame justice à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) qui l’avait suspendu en 1993 pour ne pas s’être soumis à un contrôle antidopage.
Le 13 février 1993, «l’IAAF a envoyé chez moi des gens que je ne comprenais pas bien», se souvient Ngugi, 34 ans, dans un entretien publié lundi par le quotidien catalan El-Periodico.
«Ils étaient anglais, parlaient très vite et me disaient quelque chose au sujet d’un contrôle antidopage. Le samedi suivant se disputait le Championnat du Kenya de cross-country et j’ai supposé que ce serait à ce moment-là que je devrais passer le contrôle. Ils ont par la suite affirmé que je m’étais soustrait (au contrôle) et ils m’ont sanctionné pour 4 ans», explique-t-il.
Sa peine avait été ramenée à deux ans, mais Ngugi réclame justice, avant l’hommage qui doit lui être rendu cette semaine à Turin par l’IAAF, en marge des Championnats du monde de cross-country qui auront lieu le 23 mars dans la ville italienne. «S’il s’agit seulement de me donner un trophée, je ne suis pas disposé à le recevoir», a-t-il déclaré.
«J’accepterais cet hommage de l’IAAF que si l’on reconnaît l’injustice qui m’a conduit à deux années d’inactivité», a-t-il poursuivi.
John Ngugi a fini 13e dimanche du marathon de Barcelone.
MONACO, 17 Mars (AFP). — Le sprinter australien Dean Capobianco, contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants (Stanozolol) a été reconnu coupable de dopage et suspendu jusqu’au 27 mai 2000 par la Commission d’arbitrage de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), a annoncé lundi l’IAAF.Le sprinter de Perth, 26 ans, spécialiste du 200m, avait été contrôlé...