Le ministre a tenu ces propos hier au Parlement, au terme d’une réunion de la commission parlementaire des Finances et du budget. «Il faut bien rendre justice au fonctionnaire qui assume ses responsabilités et sanctionner ou licencier celui qui ne fait rien. Il n’est pas permis de traiter ces deux catégories de fonctionnaires de la même manière. Aucune économie au monde ne peut se développer sur base d’une pareille équation», a-t-il déclaré.
Il a précisé que l’Université libanaise a constitué la première étape du projet de réforme administrative.
Par la suite, ce sera «peut-être» le tour du ministère de l’Information de rendre compte du nombre et de l’utilité de ses fonctionnaires, a expliqué le ministre.
M. Siniora a par ailleurs mis au compte des «tentatives» visant à «semer la confusion», les informations qui circulent au sujet d’un désaccord entre les députés et le gouvernement concernant la nouvelle échelle des salaires dans le secteur public.
La réunion de la commission des Finances et du Budget était d’ailleurs consacrée à ce dossier. Elle s’est tenue sous la présidence de M. Khalil Hraoui et en présence de M. Siniora, du ministre d’Etat pour la réforme administrative, M. Béchara Merhej, et de représentants du Conseil de la fonction publique, de la Cour des comptes et de l’Inspection centrale.
Les députés se sont penchés hier sur la révision des salaires du corps judiciaire. Ils ont pris connaissance dans ce cadre des remarques des juges, avant d’entamer l’examen détaillé des traitements et des grades.
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