Frustrés par un veto américain vendredi dernier au Conseil de Sécurité, les Palestiniens s’étaient tournés vers l’Assemblée générale, principal organe de délibération aux Nations Unies, pour obtenir satisfaction, sous la forme d’une dénonciation de la colonisation à Jérusalem-Est, en particulier après l’annonce de la construction d’un nouveau quartier juif à Djebel Abou Ghneim.
L’Assemblée générale de l’ONU s’est déclarée «profondément préoccupée» par cette décision. Elle a souligné que «les implantations sont illégales et constituent un obstacle majeur à la paix».
Le texte «demande aux autorités israéliennes de s’abstenir de toute action ou mesure, y compris l’implantation de colonies de peuplement, qui tendrait à modifier la situation sur le terrain, anticipant l’issue des négociations sur le statut définitif, et aurait des incidences préjudiciables sur le processus de paix au Moyen-Orient».
Comme la semaine dernière au Conseil de Sécurité, les pays européens ont coparrainé la résolution à l’Assemblée générale.
Le texte réaffirme que «toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prises par Israël qui ont pour effet d’altérer le statut de Jérusalem, y compris l’expropriation de terres et de biens immobiliers, sont non valides et ne peuvent modifier ce statut».
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